Arte est à remercier pour 80% de mes images dans Sol Invictus.

Le reste, c'est les musées.

Arrêtez-vous dans un lieu public... Et observez : c'est fascinant =)

Dans ma tête pleine de tout ce qui passe dedans !

Gregorian a écrit:

Arrêtez-vous dans un lieu public... Et observez : c'est fascinant

Comme j'aime joué à cela, laisser mon regard voir l'alentour... j’oublie mais il en reste toujours une ambiance... de métro bien souvent !

Mes personnages viennent eux mêmes de fictions, le plus souvent des films. Mais là, il s'appelle DOrian, au début, c'était un garçon d'une beauté stupéfiante dans le métro, je l'ai retravaillé, il est méconnaissable maintenant. C'est-à-dire que mes personnages macèrent longtemps en moi.
Ils se mêlent au reste, les images, le sensible, et ça, ça monte doucement quand j'écris, un mot peut aiguiller la rêverie; elle se nourrit d'elle-même. D'ailleurs, finalement, elle a sa propre langue, sa propre logique.
J'écris beaucoup en ayant des sortes de visions, très sensibles, et puis parfois, je vois encore l'armature des mots derrière et je travaille directement avec le fer. Mais les mots sont une matière vivante.

Dans l'inconscient collectif...

Dans mon cas il s'agit de périodes.

Je vais avoir une période de créativité où je vais être très productif, les idées vont venir les unes après les autres et je vais m'étonner du travail que j'arrive à fournir, ou sinon, je vais avoir une période de vide intellectuel. Pas la moindre inspiration, aucune idée, pas d'imagination.

Avant je prenais certaines substances pour que cela me revienne. Parfois ça revenait, un peu ... La plupart du temps ça ne revenait pas.

Il m'arrive souvent de fumer ma pipe, cela m'aide à m'ouvrir l'esprit et, même si je ne produis rien, je sens une opacité d'idées qui flottent et qui se réalisent plus tard.

J'ai décidé de refuser de m'inspirer de mes rêves car ils sont trop étranges. Je suis toujours choqué, au matin, de me souvenir de mes rêves.
Sans rire, je dois vraiment avoir un grain pour produire de tels songes !

Et sinon, les idées me viennent du monde qui m'entoure. Les gens, la nature, l'art surtout: la musique, les peintures, la littérature et le cinéma sont pour moi de grandes sources de pré-inspiration, c'est la petite étincelle qui fait que.

Je tiens un "journal de vacances", quand je visite un nouveau pays ou une nouvelle ville j'écris tous les jours un peu dedans. J'aime relire ce cahier, ça me fait penser à pleins de souvenirs, de nouvelles images, même de choses qu'on m'a dites.

Parfois également, quelqu'un dit quelque chose, quelque chose que je trouve beau, bien formulé. Tout de suite je sors mon portable et je note, ça fait toujours une bonne base pour un nouvel écrit, ou même une bribe dans un poème.

Et puis la musique m'inspire beaucoup également. My Immortal, Evanscence. La 9ème symphonie de Beethoven, même.

Bref, me relire, et écouter. Le visuel, moins. Mais je pense que ça dépent vraiment de chacun !

Personnellement, quand je veux trouver un sujet, je prend une situation ou un personnage que j'adorerais travailler et j'imagine comment je pourrais le/la sortir complètement de son contexte habituel. La musique ne m'inspire pas mais me permet de me concentrer à fond, dans l'écriture comme dans la lecture.

Bonjour
Ce sujet m'interpelle, nouvellement inscrite, je me permets de répondre avec ma vision des choses.
Mes idées je ne peux les trouver que dans la vie réelle. En d'autres termes, dans MA vie. Je crois tout simplement je ne suis pas absolument créative. Je sais ce qui est bon (je crois) et ce qui est mauvais, mais je ne sais pas créer. Du coup, je me sers des gens qui m'entourent pour créer mes personnages de fiction, et beaucoup de moi (gros problème souvent...
pour éviter la psychothérapie). En fait, quand j'y pense... surtout de moi :/
Il y a des thèmes forts qui me sont proches émotionnellement et sur lesquels j'aimerais écrire, comme la maternité ou le baby blues, ou encore l'anorexie, mais c'est encore trop difficile. Je ne trouve pas les mots même si je ressens les choses de manière très claire.
Bref, j'ai été étonné de voir que pour tous les idées de thèmes sont assez divergents, c'est intéressant ! JE pense que vous êtes beaucoup plus créatifs que moi en tout cas.

Personnellement j'ai horreur de ce qui vient de la vie réel dans une œuvre prétendu de la création de l'esprit.
Que ce soit dans un film, un livre ou même un jeu, j'aime la fantasy et la science fiction justement parce que c'est de l'Art d'arriver à créer, imaginer, concevoir l'inconcevable et arriver à le partager en faisant transiter l'esprit du spectateur vers cette autre monde, qui nous fait oublier tout ce qu'on peux ne pas aimer dans le vrai: un voyage!

Partant de là je n'utilise absolument rien de ma vie de tous les jours, tout le contraire, je m’emploie et passe parfois de longue minutes à ne rien faire si ce n'est réfléchir, laisser allez mon esprit à vagabonder jusqu’à trouver une image ou une idée qui mérite d’être retenu.

Bien entendu ma créativité est basé sur mon vécu, mais ce que je veux dire c'est que j’essaie de m'éloigner de ce monde pour en créer un nouveau.

Une chose est impossible ici? pourquoi ne pas réfléchir à pourquoi/comment elle le serait dans mon monde?

Ça c'est vraiment ce que j'aime; ce genre de raisonnement.

Idem pour les personnages, j'ai vu que certains disais s’arrêter dans les lieux public pour s'inspirer...
Désolé mais lorsque je fais ça je ne vois que des gens normaux dans le meilleure des cas, des maladroits, des idiots, des irrespectueux et autres dans plein d'autres cas...

Et donc, je préfère largement travailler des personnages brillant et qui me plaise plutôt que des gens sans réel intérêt.

Ce qui fait rêver et ce qui donne envie que l'on s'identifie aux héros, c'est qu'ils soit (un peu) spéciale, alors je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s'inspirer de la banalité ambiante, mais ce n'est que mon avis

En tout cas, moi si je devais conseiller à quelqu'un, je dirais qu'il faut s'inspirer de ce qui nous fais vibrer, pas de chose commune (bien entendu si vous écrivez un livre tirer d’histoire réel ou d'Histoire tout court, faut oublier tout ce que je viens de dire, il faut voir selon le type de livre bien entendu)

Citation :

Personnellement j'ai horreur de ce qui vient de la vie réel dans une œuvre prétendu de la création de l'esprit.
Que ce soit dans un film, un livre ou même un jeu, j'aime la fantasy et la science fiction justement parce que c'est de l'Art d'arriver à créer, imaginer, concevoir l'inconcevable et arriver à le partager en faisant transiter l'esprit du spectateur vers cette autre monde, qui nous fait oublier tout ce qu'on peux ne pas aimer dans le vrai: un voyage!

je pense qu'il est bien plus simple d'inventé tout (et parfois n'importe quoi) que de faire un bon livre avec des choses de la vie réel (sans que se soit la vie de l'auteur, on parle pas à priori de biographie).

De plus, parle moi d'une seule invention de l’esprit qui te semble inconcevable... Parce qu'en réalité fantasy ou science fiction c'est basé sur des choses existante... D'ailleurs, j'avoue douter du coté illimité de l'imaginaire, je pense qu'on invente qu'en regardant autour de soit (autrement dit : on invente le loup garou parce qu'on à peur du loup, le vampire peu être relié à certain animaux pompeur de sang, les robots existe il faut pas grand chose pour les rendre indépendant comme en sciences fictions)...
bien sur, on imagine du sur-réel (au dessus de) mais absolument pas de chose inexistante ou inimaginable... On réve de téléportation la science nous explique que c'est impossible pour des corps mais possible pour des atomes... Je pense véritablement qu'on invente vraiment très peu de chose.

Et pour allez plus loin je pense qu'il est de plus en plus dur d’innové, on utilisé toujours des entité déjà créé, du vocabulaire existant ou presque... Je lit le trône de fer et si l'univers est inventer, les entités et le sujet ne l'es en aucun cas (la guerre pour un royaume, les bêtes allégorique des sauvages aux géant en passant par les loup-géant...)

Citation :

Idem pour les personnages, j'ai vu que certains disais s’arrêter dans les lieux public pour s'inspirer...
Désolé mais lorsque je fais ça je ne vois que des gens normaux dans le meilleure des cas, des maladroits, des idiots, des irrespectueux et autres dans plein d'autres cas...

Tes jugements sont vraiment dommage : regarde sans porter de jugement sur autrui, il n'y a pas que de l'irrespé, la maladresse est souvent touchante, l'idiotie n'est ce pas de ce croire l'être moins que l'autre dont on ne sais rien ?

Citation :

Et donc, je préfère largement travailler des personnages brillant et qui me plaise plutôt que des gens sans réel intérêt.

L'humaine est passionnant, chacun à sa façon... Un personnage brillant et sans faiblesse n'a aucun charme je trouve... Et la fantasy à beau faire parler les morts elle ne parle que d'une chose : les vivants, les humains. Savons nous vraiment parler d'autre chose ?

Citation :

En tout cas, moi si je devais conseiller à quelqu'un, je dirais qu'il faut s'inspirer de ce qui nous fais vibrer, pas de chose commune

Et si c'est uniquement ce que toi tu nome commun qui nous fait vibré ?

On parle toujours de son propre cas, il est important de le savoir. Personnellement je n'aime pas vraiment le fantasy, la science fiction (j'aime certain titre mais pas le genre en général) en revanche j'adore les utopies, les romans épiques et les livres qui non pas d'histoire, de personnage (mais qui parle pas non plus d'Histoire) ! Comme quoi...

Citation :

Bref, j'ai été étonné de voir que pour tous les idées de thèmes sont assez divergents, c'est intéressant ! JE pense que vous êtes beaucoup plus créatifs que moi en tout cas.

Si en partant de ta vie tu parvient à créé qu'à tu de moins créatrice qu'un autre ? ça n'a absolument rien avoir, tu pourrai même écrire une autobiographie romancé bien plus créatrice qu'un roman de sciences fictions qui utiliserai tout les écueil du genre !

Matrix a écrit:

Personnellement j'ai horreur de ce qui vient de la vie réel dans une œuvre prétendu de la création de l'esprit.
Que ce soit dans un film, un livre ou même un jeu, j'aime la fantasy et la science fiction justement parce que c'est de l'Art d'arriver à créer, imaginer, concevoir l'inconcevable et arriver à le partager en faisant transiter l'esprit du spectateur vers cette autre monde, qui nous fait oublier tout ce qu'on peux ne pas aimer dans le vrai: un voyage!

Je trouve cette définition un brin étriquée... (_{pour ne pas dire parfaitement grossière}) L'imagination n'engendre pas forcément la création et la création n'engendre pas forcément l'art (Un gosse qui va dessiner trois taches marrons et deux rouges sur une feuille de papier aura créé quelque chose, il va dire qu'il s'agit d'un bonhomme et il faudra lui reconnaitre de l'imagination, en devient-il pour autant un artiste ? non. ) De plus, limiter "la création" à un produit sorti tout droit de l'imaginaire est, selon moi, non seulement offensant envers nombre d'artistes mais également naïf au plus haut point. Il faut se sentir sacrément génial pour penser que notre petit bout de texte est cent pour cent innovant, cent pour cent fictif. Par essence même l'écriture découle de la lecture, l'apprentissage de la lecture est une étape obligatoire dans l'enseignement de l'écriture, alors qu'on le veuille ou non, on est fatalement sous influence dès le moment où on commence à écrire. La littérature de fantasy et de science-fiction ne serait même pas possible sans la littérature réaliste, ce n'est pas en rajoutant deux cornes et trois ailes à quelques personnages qu'on leur ôte ce qui fait d'eux des produits humains, c'est-à-dire inspirés du modèle humain, c'est-à-dire avec un comportement humain, des émotions humaines, etc.
Et puis c'est quoi cette idée selon laquelle "ce qui vient de la vie réelle" n'a pas sa place dans une oeuvre de fiction ? Vous pensez que c'est facile d'écrire comme Céline (par exemple), qu'il suffit de se poser dans un café et de retranscrire simplement ce qu'on entend, puis voilà, le tour est joué ? Non, transformer la vie réelle en art c'est tout sauf de la décalcomanie, c'est un processus de transfiguration, il s'agit de louvoyer, biaiser, parvenir à faire croire au lecteur que ce qu'il lit est bien réel, alors que non. Certaines personnes ne peuvent "voyager" que par le biais de l'exotisme, sont attirées par l'inconnu, l'étranger, parce que ce qui se trouve sous leurs yeux leur parait bien trop morne pour être digne d'exaltation. Peut-être parce qu'il est à leurs yeux inconcevable que la réalité dans laquelle ils évoluent chaque jour leur offre, en-dehors de toute création, cette exaltation-là ? C'est bien dommage. Il y a tellement de choses bouleversantes tout autour de nous, tellement d'émotions et de vie, de possibilités, de couleurs... Certaines personnes et j'en fais partie considèrent que la matière réelle est bien assez dense et assez vaste pour nourrir cent mille choses différentes. Il est difficile et admirable de construire tout un univers étranger, mais il n'en est pas moins difficile et admirable de peindre le tableau de la réalité avec justesse, clairvoyance, authenticité.

Matrix a écrit:

Idem pour les personnages, j'ai vu que certains disais s’arrêter dans les lieux public pour s'inspirer...
Désolé mais lorsque je fais ça je ne vois que des gens normaux dans le meilleure des cas, des maladroits, des idiots, des irrespectueux et autres dans plein d'autres cas...
Et donc, je préfère largement travailler des personnages brillant et qui me plaise plutôt que des gens sans réel intérêt.

C'est peut-être moi qui interprète de travers, mais cette affirmation me semble quelque peu prétentieuse. Qui es-tu pour affirmer que les gens autour de toi sont "normaux", banals ? Qu'est-ce qu'être normal, être père de famille deux enfants travailler chez quick regarder TF1 ? Qu'est-ce que ne pas l'être, composer sa première symphonie à quatre ans et demie ? Tout n'est pas affaire d'apparence et de comportement, on peut mener une vie à priori normale et être un génie qui s'ignore, par exemple. L'imagination ce n'est pas uniquement projeter des choses nouvelles.
Je trouve assez violent de désigner des personnes (que tu ne connais pas, en plus) comme "des gens sans réel intérêt".

Matrix a écrit:

Ce qui fait rêver et ce qui donne envie que l'on s'identifie aux héros, c'est qu'ils soit (un peu) spéciale, alors je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s'inspirer de la banalité ambiante, mais ce n'est que mon avis

Qu'est-ce que c'est, "la banalité ambiante" ? Ta vie ? Si c'est ainsi que tu la vois ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde. Qu'est-ce qui te fait décider qu'une personne est spéciale et qu'une autre ne l'est pas ? Des critères personnels ? Tout cela est très subjectif, comme tu le dis "ce n'est que ton avis", que je ne partage pas.

Matrix a écrit:

En tout cas, moi si je devais conseiller à quelqu'un, je dirais qu'il faut s'inspirer de ce qui nous fais vibrer, pas de chose commune (bien entendu si vous écrivez un livre tirer d’histoire réel ou d'Histoire tout court, faut oublier tout ce que je viens de dire, il faut voir selon le type de livre bien entendu)

Ce qui te fait vibrer toi ne fait pas forcément vibrer ton voisin de palier et ainsi de suite.

Lohengrin a écrit:

L'imagination n'engendre pas forcément la création et la création n'engendre pas forcément l'art (Un gosse qui va dessiner trois taches marrons et deux rouges sur une feuille de papier aura créé quelque chose, il va dire qu'il s'agit d'un bonhomme et il faudra lui reconnaitre de l'imagination, en devient-il pour autant un artiste ? non. )

Miro l'a fait. Et il a osé appelé ça de l'art. Sous la coupe du concept, on peut tous être artiste, même dans la simplicité, la nullité, et le bonhomme qui ressemble peu à un bonhomme. En fait, artiste comme tu l'entends, c'est une question de renom. Juste de renom. Si le fils de Spielberg tourne sa première fois, ça se vendra à mort et on le dira artiste. Vive le culte de l'art abstrait contemporain.

Non, je parlais pas de renom (loin de moi cette idée O_O), mais l'art contemporain c'est un vaste sujet et j'ai pas envie de m'engager sur cette pente (glissante) du débat.
C'était un simple exemple pour dire qu'à mon sens il me parait peu pertinent de nommer création tout ce qu'on produit - à ce stade-là, même les fluides corporels seraient de l'art (et néanmoins il y en a pour affirmer qu'effectivement, c'en est.)