.

C'est sûr que pour quelqu'un qui ne souhaite qu'apprendre toute la journée (ne faire que ça), la fac est clairement décevante et la prépa est plutôt conseillée.

Je vois la faculté comme un endroit où l'apprentissage est médiocre mais où on peut vivre à côté, rencontrer des gens, tout en ayant un avenir professionnel certain si on opte pour les bonnes filières ... Par ailleurs, il ne faut pas oublier que certains doivent travailler à côté, en dehors de la fac. Conséquemment, les horaires d'université sont adaptés à leurs besoins.

La faculté est plus un endroit de sociabilisation qu'autre chose pour moi en fait. C'est la prolongation du lycée, là où la prépa et des cursus comme médecine opèrent une rupture radicale.

pblegion a écrit:

Vous n'avez pas compris le sens de ma remarque. Je dis que les études, c'est inintéressant, ça mange le temps et l'argent, alors si en plus on n'y gagne pas un métier à la fin, aucun intérêt : j'ai toujours appris beaucoup plus en dehors de l'école qu'à l'école elle-même, et mes 5 années de fac ont été une perte de temps totale, c'est comme si j'avais passé 5 ans à ne rien faire.

Ce n'est pas une question de productivité, je dis que tant qu'à rien foutre, autant ne pas en plus payer pour ça.

Salut pblegion,

Si ce n'est pas indiscret, qu'as-tu fait comme études avec un bac +5 ?
Ton diplôme a-t-il été utile sur le marché de l'emploi ?

Amicalement.

Citation :

Je vois la faculté comme un endroit où l'apprentissage est médiocre

J'imagine tout de même que ça dépend... mon année à la fac à été très interessante et j'ai appris beaucoup... ça dépend peu être quand même des matières choisis ?

En fac de droit ou d'histoire je doute qu'on apprenne "rien" (en histoire j'en suis certaine, j'ai vu mon frère y faire trois année)... En fac de bio on apprend plein de chose (j'y suis passer) et dans les fac spécialiser aussi (une licence en urbanisme et écologie c'était chaud chaud niveau programme !)

Aprés, la fac c'est aussi un moyen d'apprendre à allez chercher l'info par soit même... Apprendre à apprendre si on la motivation pour !



Et oui, je suis associable donc la fac à pas été un lieu de grandes rencontres... mais d'apprentissage.

pblegion a écrit:

Vous n'avez pas compris le sens de ma remarque. Je dis que les études, c'est inintéressant, ça mange le temps et l'argent, alors si en plus on n'y gagne pas un métier à la fin, aucun intérêt : j'ai toujours appris beaucoup plus en dehors de l'école qu'à l'école elle-même, et mes 5 années de fac ont été une perte de temps totale, c'est comme si j'avais passé 5 ans à ne rien faire.

Ce n'est pas une question de productivité, je dis que tant qu'à rien foutre, autant ne pas en plus payer pour ça.

C'est pas la fac en elle-même qui est intéressante: c'est tout ce qui y est lié et toutes les portes qu'elle ouvre.
Il est vrai que se lever tous les jours pour aller en cours et rentrer le soir pour se les rabâcher est une bien triste manière d'occuper ces années.

.

"On devrait avoir une société faite pour l'école et non une école faite pour la société", Anatole France je crois

pblegion a écrit:

Vous n'avez pas compris le sens de ma remarque. Je dis que les études, c'est inintéressant, ça mange le temps et l'argent, alors si en plus on n'y gagne pas un métier à la fin, aucun intérêt : j'ai toujours appris beaucoup plus en dehors de l'école qu'à l'école elle-même, et mes 5 années de fac ont été une perte de temps totale, c'est comme si j'avais passé 5 ans à ne rien faire.

Ce n'est pas une question de productivité, je dis que tant qu'à rien foutre, autant ne pas en plus payer pour ça.

je sais pas ce que t'as fait comme études mais pour avoir passé 5 ans à la Sorbonne j'ai appris beaucoup sans que ce soit en lien direct avec mon travail aujourd'hui. perso, j'ai fait du droit. Et ça me sert pour ainsi dire tous les jours; ainsi que les stages en cabinet, l'assistance aux audiences ou tout simplement lire un pavé et en ressortir les idées directrices. bref : analyser, décortiquer, synthétiser, exprimer des idées.

Après, si t'as fait des études de philatélie... tu t'es au moins servi de ta langue

Pour avoir fait une école d'ingénieur, je peux dire que j'y ai appris :
=> à picoler
=> à fumer des trucs pas clairs
=> à draguer de manière non orthodoxe (sans doute du fait des deux points ci-dessus)

N'étant pas acteur porno aujourd'hui, je m'en sers peu dans mon métier.

Marc Anciel a écrit:

Je crois qu'on peut rien écrire de correct en ayant une vie "normale".

Chaque vie mérite d'être écrite. Question de perspective. En général la vie se charge de donner les claques matières à écrire. Si tu ne les vois pas, c'est que t'en es pas capable.

Bonsoir, la vie sociale des écrivains en devenir....
Déja être en accord avec soi, c'est déjà bien, le reste vient par la suite je pense...

Sinon, en ce qui me concerne, j'ai exploré la faculté, une faculté de géographie.
J'y ai passé deux ans, j'ai appris un peu le monde qui m'entourait et j'ai arrêté car je ne m'y sentais pas à l'aise. De plus, pas de débouchés concrets...

J'ai ensuite fait un peu d'interim et une formation de plombier-chauffagiste. J'ai travaillé en tant que plombier et puis j'ai arrêté car là aussi je ne me sentais pas plus à l'aise que ça. Je ne me voyais pas passer ma vie à rafistoler des maisons même si j'ai gardé un contact amoureux avec le chalumeau.

Et au fil du temps, le travail artistique s'est imposé à moi. Je ne me sens pas écrivain. Je veux dire par là que je m'intéresse à l'art en général notamment à la photographie, la sculpture et l'écriture. Disons que je me sens artiste. J'aime aussi les sonorités musicales et textuelles.

Voila mon petit parcours, d'amour, d'amour, d'amour!

Bosie a écrit:

Chaque vie mérite d'être écrite. Question de perspective. En général la vie se charge de donner les claques matières à écrire. Si tu ne les vois pas, c'est que t'en es pas capable.

ha ben zut, je crois que je suis d'accord avec toi (et j'aime pas ça être d'accord avec les gens)

Marc Anciel a écrit:

Je crois qu'on peut rien écrire de correct en ayant une vie "normale".

C'est quand même bien débile comme affirmation ça !

Tout d'abord la plupart des écrivains n'écrivent pas sur leur vie (sinon Anna Gavalda se serait suicidée depuis longtemps), ils puisent dans ce qu'ils connaissent, ce qu'ils ont appris et / ou ressentis.
Ce qui veut dire que même s'ils ont une vie "normale", ils auront des choses à raconter (la plupart en tout cas...).

Notre Goncourt 2011 a tout autant à raconter que Brett Easton Ellis, or c'est sûr, ils n'ont pas la même vie...

C'est quoi une vie normal ? C'est quoi une vie qui ne l'es pas ? Est-ce que toute vie qui ne l'est pas produit de bon écrivain ?

Un écrivain, un artiste détient cette propension à modeler ce qu'il produit, ce qu'il crée, à donner un bout de soi, l
La normalité est étrangère à ce processus. La folie, la sagesse sont des armes et la normalité un dos d'âne.