ma phrase fétiche

Citation :

Le lecteur est ton ami!

dès lors, il faut bosser pour lui et non pour soit.
En tant que lecteur, j'aime les chapitres courts. Donc je découpe l'histoire sous forme de paragraphe mettant en scène chaque faction en conflit.

Mais les chapitres sont tout de même important. De plus ma narration marche assez bien avec une découpe plus fine.

Voilà, je suis passé de 6 chapitres à 12 (et je suis assez content du résulat)
Je vais remettre tout cela en ordre sur le forum.

++

Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, et que j'écris en premier lieu pour moi, si tu aimes lire des chapitres courts, ce serait effectivement dommage (et un peu bizarre) d'en écrire de très longs N'a-t-on pas plus ou moins envie d'écrire un livre qu'on aimerait lire ?

Surtout si tu es content du résultat

Citation :

j'écris en premier lieu pour moi

Tout un débat, mais au final on souhaite tout de même faire partager ses écrits.
Je pensais qu'en délimitant de façon très claire les paragraphes au sein du chapitre était suffisant.
Pas mal de remarque dans ce sens me prouve le contraire.
Je n'ai pas de raison de ne pas en tenir compte (le texte restant dans son intégralité)

++

Dans une ébauche de roman que j'avais fait, trois chapitres étaient écrits. Un faisait 20 pages, l'autre 10 et le dernier 30 je crois.
Au final mes chapitres n'étaient pas réguliers mais où est le problème? Je marche au feeling et je découpais le roman comme bon me semblait car l'histoire le demandait. Je pense qu'il n'y a pas d'explication.
Tu dit écrire pour le lecteur, c'est très bien, mais final on écrit pour soit en premier lieu. si tu n'écris que pour le lecteur alors tu ne prend pas de plaisir.
Tu écris un roman de merde avec des personnages à deux balles et une intrigue qui ne vaut pas un copec car se sera plus facile pour la compréhension du bonhomme?
Non, tu écris avant tout ton histoire de dark fantasy. (D'ailleurs certainement très intéressante même si je ne l'ai pas vu).
Marche au feeling, laisse l'histoire suivre son cours et tu pourra savoir seul quand créer un chapitre. Le lecteur te sera certainement dix fois plus reconnaissant en voyant que tu t'est éclater à l'écrire.

Personnellement, j'utilise des chapitres de 3500 à 6000 mots, et je dépasse rarement cette limite. Un petit point pour moi, j'ai plus tendance à écrire des chapitres courts. Je coupe plutôt instinctivement, donc souvent soit à la fin d'une action concrétisée, où à un moment de suspens. En tout les cas, j'ai donc plutôt des chapitres réguliers.

Après pour les petites gentes comme moi, ça n'a pas d'importance. Quand je lis un bon livre, j'aime pas m'arrêter à un début de chapitre. Je m'arrête quand je n'ai plus le temps de lire, je mémorise la page et je ferme.

Tes lecteurs n'aiment pas ? Tant pis pour eux. Découpe comme tu le sens, et si c'est long, tant pis. Là-dessus, tu es libre, et profite-en.

Ouais, le lecteur s'adapte.
Annales du Disque-Monde, Terry Pratchett, oublions les deux premiers tomes : sont où les chapitres ? Ha ha, mon bon monsieur, mais sans chapitres numérotés, vous n'en vendrez jamais un seul !

Moi pour mon roman, la découpe des chapitres est venue assez naturellement. A chaque fois, ça correspondait à une étape définie dans ma tête. Et si un chapitre est trois fois plus longs que les autres, souvent c'est qu'il y a plusieurs étapes et que donc je peux le couper.
Pour info, j'écris en moyenne une dizaine de pages par chapitre, et ça varie entre 8 et 14 pages environ.
Après tout dépend du style, du rythme que l'on veut donner, mais par contre un roman de 400 pages découpé en 6 chapitres pour moi, c'est trop peu.
Dans ce cas, je dirai plutôt que ce sont des parties, que l'on peut encore subdiviser. C'est souvent le cas quand on change de point de vue par exemple. Ou quand on change de repère temporel (printemps, été ... ou enfance, adolescence, âge adulte) Normalement, un chapitre, c'est une idée, et dans 60 pages, y'a pas qu'une seule idée, c'est pas possible. Ou alors y'a des tartines de description.

Mais au-delà du nombre de mots, je pense que si on n'est pas sûr de sa découpe, c'est que l'histoire n'est peut-être pas très claire dans la tête de l'auteur, pas finie en tout cas et qu'il avance encore à l'aveuglette.

Personnellement, j'aime bien lire des chapitres assez courts, alors j'écris de même ! Je trouve que ça donne l'illusion au lecteur de lire vite, et qu'il s'arrêtera moins facilement lorsque la fatigue pointe que face à long chapitre décourageant. Ce n'est bien sûr qu'une préférence personnelle.
Si ça peut t'aider : mes chapitres font en général une page A4 (Time New Roman, 12, 2 cm de marge, c'est-à-dire le format de base d'openoffice), ce qui doit donner dans les trois pages d'un livre de poche.

De plus comme le dis Hatsu, la plupart des chapitres "trop longs" peuvent souvent être redécoupés. Mais comme ça a dû déjà t'être conseillé, découpe selon ta propre logique de l'histoire, entre les scènes.

Citation :

Je trouve que ça donne l'illusion au lecteur de lire vite

Dans ce cas là, je préfère les longs. Si tu considères comme ça, je préfère les longs, vu que si je lis vite je l'aurai trop vite fini le livre.

ben, pour ceux qui disent que le lecteur n'a qu'à s'adapter, moi je peux vous dire que des gens aussi proches que mon compagnon me disent "attends je finis le chapitre, j'aime pas interrompre ma lecture au milieu d'un chapitre".

Moi je vise entre 3 et 11 pages A4, taille 12 ou 14, et niveau écriture disons que je suis une fan de Tempus Sans ITC, Sylfaen, Garamond ou Cordobel. C'est varié. Mais un chapitre trop court m'offusque et un trop long me lasse ou m'épuise. Moi aussi le chapitre est mon repère naturel, je hais les signets et je ne retrouve jamais mon paragraphe sans relire tout le chapitre, surtout en pleine scène, je perds le fil.

Donc, je dirais qu'un bon chapitre est coupé entre deux scènes, ou dans un tournant d'une séquence précise, où le lecteur peut garder en tête les derniers éléments sans grande difficulté pour ne pas avoir besoin de relire un passage quand il reprend sa lecture.

Aussi, je préfère leur donner un titre, mais parfois y en a tout simplement pas qui me viennent, et les coupures se suffisent à elles-même, là je vise le dessin. Mais je ne suis pas très "chapitre V Partie II", je me dis que quitte à mettre ça autant ne rien mettre...

La découpe, c'est vraiment aléatoire. Je crois que ça ne dépend pas seulement de l'auteur mais aussi beaucoup du style du roman en question.
Personnellement, je n'y réfléchis pas trop longtemps. Il y a une action qui a plus ou moins une chute, et là je mets la fin de mon chapitre. En général, je passe à un autre personnage ou un autre décor au suivant.

Je regarde mes écrits et ça se confirme.
Dans "La Marche", le premier chapitre fait dix pages et le deuxième, juste une page.
Dans Meringue, tous les chapitre sont équilibrés entre trois et quatre pages et dans l'Antichambre, à sept pages.

Dans Nil Novi Sub Sole, je n'ai pas de chapitres. Je trouvais que ça cassait trop l'action, dont quand il y a un changement de décor, je saute juste une ligne pour faire un nouveau "gros paragraphe".