Bonjour,
Je ne suis pas ici pour demander de l'aide mais pour partager une information qui m'a beaucoup aidée.
Le magazine trimestriel MUZE, qui au passage est un régal pour tous ceux qui aiment la culture, réalise un gros dossier à la fin de chaque numéro. La rubrique a pour titre "Atelier d'écriture" et contient, entre autre, une longue interview d'un grand éditeur. Grasset, Gallimard, Albin-Michel, toutes les grosses maisons y passent ! Ensuite, ça dépend un peu des numéros, mais les éditeurs racontent comment ils ont découvert de grands talents (et qui), ce qu'il ne faut surtout pas faire, ce qu'ils recherchent en ce moment, etc. C'est réellement instructif.

Dans le même dossier, ils publient parfois des conseils d'écriture (type atelier) et toujours la nouvelle d'un jeune écrivain jamais publié auparavant, ainsi que son interview, pour ceux qui veulent tenter leur chance...

J'espère que ce magazine pourra vous apporter autant qu'à moi.
Bonne journée !

(PS : j'espère que mon post est au bon endroit, mais je n'ai pas trouvé de rubrique "bon plans" où pourtant j'aurais pas mal de trucs à partager...)

Hello Alwett

Merci, je ne connaissais pas. En farfouillant un peu, je suis tombé sur un exemple de leur atelier d'écriture d'été en pdf (je ne peux pas donner le lien, je n'ai pas l'autorisation, mais c'est sur leur blog : x)

Alors bon intéressant, même s'il y a quelques boulettes (5000 manuscrits par jour chez Laffont, haem...) et qu'il y a peu d'espoir à avoir avec les grandes maisons d'édition.

Mais la question surtout c'est : Le "jeune écrivain" doit-il être une femme ? Si c'est le cas, c'est de suite moins intéressant (enfin pour moi en tout cas lol)

Hello

Pour Laffont, en effet, ça doit être par an

Le jeune écrivain n'a pas besoin d'être une femme. ça l'est souvent, car Muze revendique un discours un brin féministe (mais c'est fait avec beaucoup d'élégance, et ça se manifeste surtout par le fait qu'ils essayent d'interroger plutôt des artistes femmes). Mais il y a je crois 30% de lectorat masculin et ce n'est pas du tout fermé aux hommes, au contraire

Ok, good news alors héhé (la jupe me va si mal ).

Merci !

Alwett a écrit:

Le jeune écrivain n'a pas besoin d'être une femme. ça l'est souvent, car Muze revendique un discours un brin féministe (mais c'est fait avec beaucoup d'élégance, et ça se manifeste surtout par le fait qu'ils essayent d'interroger plutôt des artistes femmes).

Je sors.

Merci du conseil en tout cas

en tout cas, la rubrique "atelier d'écriture" avec le directeur de Robert Laffont est bien.

http://blog.muze.fr/2011/08/10/latelier-decriture-de-lete/

ce qui est dommage, c'est l'absence d'archives sur le site

Ah, les "grands" éditeurs...
Dire que l'un d'eux m'a dit que "le thème de la moto, ce n'est pas vendeur" (sans même avoir lu mes textes), qu'un autre a eu la franchise (ou l'audace) de me dire que, comme je n'avais jamais été publié auparavant, mon manuscrit ne serait même pas lu, et qu'enfin un troisième m'a répondu que les nouvelles n'intéressaient plus personne...
C'est bien qu'ils donnent des conseils (mode ironie "ON")

Demitour a écrit:

Ah, les "grands" éditeurs...
Dire que l'un d'eux m'a dit que "le thème de la moto, ce n'est pas vendeur" (sans même avoir lu mes textes), qu'un autre a eu la franchise (ou l'audace) de me dire que, comme je n'avais jamais été publié auparavant, mon manuscrit ne serait même pas lu, et qu'enfin un troisième m'a répondu que les nouvelles n'intéressaient plus personne...
C'est bien qu'ils donnent des conseils (mode ironie "ON")

Justement, j'ai commencé à me préparer des petites fiches et c'est très amusant comme les critères de sélections des uns peuvent parfois s'opposer à ceux des autres. ça permet d'augmenter ses chances en s'adaptant à l'éditeur auquel on envoie son manuscrit.

Plume-du-rêve > je crois qu'il n'y a pas d'archives parce qu'elles sont payantes. Tu peux télécharger les anciens numéros en électronique (ils existent), mais il faut payer. Enfin, de toute façon, le numéro papier n'est pas très cher. Je crois que ça tourne autour de 12-13 euros et pour ce prix-là tu as 300 pages d'une qualité rédactionnelle impeccable et pleines d'idées formidables pour les auteurs en mal d'inspiration. Personnellement, je les ai tous et je les relis régulièrement.

1) jamais vu ce magasine en papier, je me demande même si toutes les librairies de belgique le possède.
2) pas le temps de parcourir un monstre magasine de 300pages, déjà que je lis aps beaucoup...
3)pas vraiment besoin de développer mon inspiration, j'écris tous les jours si j'en ai envie, et n'importe où.
4) pour 12-13euro (et sûrement 15 en Belgique), je préfère acheter dix livres chez Oxfam Book.

Seule la section "post-écriture" m'intéresse, le monde éditorial. Le reste, les forums me suffisent.
Malheureusement, des forums qui causent de la phase "recherche d'éditeur" et "promotion d'un livre édité" restent rares.

Eh bien en effet, je ne sais pas si le magazine est diffusé en Belgique.

Sinon, tu as raison de me reprendre sur le mot inspiration, il était mal choisi. Ce que je voulais dire simplement, c'est que c'est le seul magazine que je connaisse qui réalise des dossiers culturels aussi fouillés et que, de mon côté, ça m'a souvent servi de documentation pour pas mal d'écrits.
Après, j'imagine que ça dépend totalement de la quantité de textes sur lesquels tu travailles simultanément, mais personnellement, pour en vivre, je suis souvent obligée d'écrire pas mal d'histoires en même temps et cette collection de magazines me facilite vraiment la vie. Évidemment, j'imagine que ça ne procure pas le même soutien si tu bosses sur de la fantasy ou si tu écris un long roman (car dans ce cas, il faut avoir la chance que ce soit pile ton sujet qui sorte, mais après tout, ça m'est déjà arrivé !).

Bref, on va finir par croire que j'ai des actions dans ce magazine, mais il est vraiment formidable !

Pour rebondir sur un propos de "Demitour", effectivement, les éditeurs ne s'intérèssent plus aux recueils de nouvelles, mais pire, les librairies et même les bibliothèques ne s'y intéressent plus.
Autant dire que c'est très difficile de trouver un éditeur pour des nouvelles et encore plus dur de réussir à vendre le livre après.