Voilà, je ne veux pas savoir pourquoi l'on écrit, je veux savoir vous, pourquoi écrivez-vous. Quelles sont vos motivations, vos aspirations. Soyez honnêtes avec vous-même, posez-vous la question et peut-être m'aideriez-vous à éclaircir quelques points qui me tourmentent ces temps-ci. Je ne veux pas d'un topic trololol qui débattent, je veux simplement vos témoignages. Merci de respecter mes pauvres consignes.

J'écris pour le plaisir. C'est assez cliché, je l'admets, mais le jour où je n'aurai plus ce plaisir d'écrire, eh bien, je n'écrirai plus.

Tellement tentant de troller sur ce topic... M'enfin.

Contrairement a Arsenic je ne dirais pas que j'écris pour le plaisir, j'écris avec plaisir, surtout. Enfin, la plupart du temps. Sinon j'écris par besoin.

Quand au but à proprement parler de ce que j'écris, je dirais que j'écris pour un lecteur, imaginaire, certes, mais différent de moi, quoi. Non pas dans le but de faire du fric, mais parce que ce besoin d'écrire n'est pas une agitation psychotique, elle fait sens, et c'est autrui qui donne le sens à l'art. Bref, cet autre me permet de canaliser mes pulsions et c'est dans cette perspective que je travaille.

En résumé j'écris pour mes fesses en charabia, et je rends ça lisible pour l'homme invisible.
Étonnant, non?

"Pour connaître la jouissance de l'écriture, il faut avoir un jour détester la vie, et désirer en vivre une autre"

La première de mes citations que j'ai tenue à retenir Mais c'est vrai. Le premier pas vers l'écriture nait d'un dépit. Après, remonter la moyenne du nombre de mots employés par monsieur toutlemonde, et jouer avec les subtilités des sens et des termes faussement synonymes, c'est vachement coooool

sinon, parcours un peu les topics ci-dessous, y en a blindés qui parlent du fait d'écrire à leur façon, et du coup les gens expliquent dedans au passage comment ils voient leur écriture.

Pour le défi. Comme une raison de vivre.
Le jour où je n'aurais plus rien à dire, où je me serai complètement défini - expliqué - sur le papier, j’arrêterais d'écrire.

Par plaisir, d'abord, parce que j'aime bien me creuser la tête pour trouver les bons mots et créer des univers, des ambiances etc. Pour partager, ensuite, parce que j'ai beaucoup de mal à écrire si je sais que je ne serai jamais lue par personne. Un seul lecteur peut très bien me suffire, mais j'ai besoin de pouvoir partager mes écrits à un moment ou un autre.

Salutation,

J'ai commencé a écrire quand j'ai commencé la Littérature au bahut . Ma prof' de l'époque m'a dit que j'avais le mécanisme d'écriture. Donc je dirai que j'ai commencé en pensant y avoir un don . Je ne suis plus dans cette illusion malheureusement. Après, ça m'a amusé , rendre mes lecteurs un peu comme ci, un peu comme ça , comme un espèce de pouvoir sur leurs vies. Encore une période bouffée d’orgueil. Et maintenant je pense écrire réellement parce que je n'ai plus aucune stimulation intellectuel dans ma vie ,et que sans l'écriture je parlerai avec ma famille et mes amis seulement de reportage de france 5 et burk.
Témoignage de simpliste
Tendrement
Andorfée

J'écris essentiellement pour me marrer.
Mais comme j'ai un humour affreux, ça donne des histoires de gens qui trébuchent dans des escaliers
Un jour, je me suis aperçue que je publiais pour voir ce qu'en diraient mes lecteurs - et quand ils ont arrêté de commenter, j'ai ressenti de la frustration.
Aujourd'hui, heureusement, je suis un peu sortie de ce mécanisme.
Je pense que les raisons d'écrire évoluent... Et l'écriture aussi.

J'écris pour me poser des problèmes et les résoudre. Oui, je suis un peu masochiste.

Je pense que ça changera quand j'aurai quelque chose à dire, quelque chose à raconter.

D'ici là, c'est surtout un passe-temps qui en vaut bien un autre.

C'est un reve de gosse, et comme je n'ai rien d'autres à faire pour le moment...

Mes premiers écrits sérieux (entend par là des écrits cohérents, racontant quelque chose), je les ai faits sur des forums motards. Je suis moi-même motard, et ces écrits étaient des comptes-rendus de ballades, de virées. Seulement, cela se ressemblait toujours, quel que soit l'auteur. J'ai donc eu l'idée de broder autour.
A titre d'exemple, j'ai créé un motard fictif, mou du bulbe mais très sympathique, qui participe (virtuellement donc) à chaque ballade et qui la commente une fois rentré chez lui.
Sont ensuite venus se greffer d'autres personnages, tous plus pittoresque les uns que les autres, que j'ai fini par faire intervenir entre eux, ce qui a fait que très rapidement, les comptes-rendus sont devenus de véritables textes dignes de nouvelles et n'ayant qu'un lointain rapport avec la ballade qu'ils étaient censés raconter.
J'ai fait cela pour rendre ces comptes-rendus un peu plus agréables à lire mais, surtout, pour les distinguer des autres. Je ne dis pas qu'ils étaient meilleurs, mais dès la première ligne, on savait qui en était l'auteur. De là à dire que j'écris pour avoir une certaine reconnaissance, je ne sais pas; peut-être après tout.
Cependant, ce que j'aime avant tout, c'est que le lecteur soit content, apprécie, au sens large, le texte.

Je serais donc tenté de dire que j'écris avant tout pour me faire plaisir, mais également pour faire plaisir aux autres.
Il y a pourtant un nouvel élément qui va peut-être changer la donne.

Jusqu'à présent, j'écrivais pour des amis (motards, donc, pour la plupart). Ces amis m'ont poussé à écrire des textes plus "profonds", ce que j'ai fait; ils les ont trouvé bons et m'ont dit de contacter des maisons d'édition, ce que j'ai fait. Ces textes sont en cours de publication sous forme de recueil de nouvelles.
Et c'est cela qui, donc, pourrait bien changer la donne.
Je vais être lus par des inconnus et, qui sait (dans mes délires les plus loufoques) peut-être vais-je un jour pondre un best-seller... Cet espoir ne fausse-t-il pas tout? Derrière mon plaisir d'écrire et de faire plaisir ne se cacherait-il pas, bien tapi dans un recoin sombre, le désir de devenir célèbre, d'être reconnu, et parallèlement, d'en faire un métier qui me conviendrait réellement?
Plus je me pose la question, et plus la réponse, la vraie, même si elle est encore floue, tend à se former: oui. Oui, je recherche une certaine reconnaissance, et si cela pouvait devenir mon activité principale (je parle de l'écriture), ce serait le summum.
En écrivant, je me rend compte qu'un verbe à lui tout seul résume mes diverses motivations: m'accomplir.