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 Livre présent [réflexion]

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Hobbes
   
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Hobbes  /  Attention : chat méchant


La pensée de Camus doit avoir l'épaisseur d'un Ethiopien passé sous une moissonneuse-batteuse. À choisir, vous feriez encore mieux de vous écharper sur la mise en scène du nazisme dans Harry Potter.
https://premierdegre.com/
 
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aboutpearl : Oh tu ne te trompes pas, je parle bien du Mythe de Sisyphe.

J'attends que tu me descendes, vas y, je suis près ! Wink
 
Le Condor des Andes
   
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Nox a écrit:
Euh, c'est censé être réservé " aux bouquins de théorie et de critique littéraire, de sciences humaines et sciences politiques" et le premier bouquin dont il est question c'est L'Etranger ?

C'est vrai que je n'avais pas noté cette spécificité. Ceci dit, je pense (en fait, non, je sais) qu'il y a énormément de bouquins de fiction qui ont une vraie assise théorique, qui peuvent provoquer de vraies réflexions politiques ou sociales, ou autre. Donc...

Bon. Qui a lu L'Hiver de la démocratie, de Guy Hermet ?
Qui a lu Comprendre le pouvoir, de (et avec) Noam Chomsky ?
Qui a lu Le choc des civilisations de Samuel Huntington ?

Voila. Causons donc d'Indignez-vous, le dernier best-seller de la "science" politique.
 
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Nox a écrit:
Euh, c'est censé être réservé " aux bouquins de théorie et de critique littéraire, de sciences humaines et sciences politiques" et le premier bouquin dont il est question c'est L'Etranger ?

Pourquoi pas Harry Potter tant qu'on y est ?
Qui a écrit:
Moi j'ai recommencé à lire Harry Potter 7 là, putain trop bon Smile
 
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Burk, Hobbes tu aurais pu te retenir.
 
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Hunter a écrit:
aboutpearl : Oh tu ne te trompes pas, je parle bien du Mythe de Sisyphe.

J'attends que tu me descendes, vas y, je suis près ! Wink

aboutperl. Un peu de respect pour les langages informatiques qui, même si vous ne les maîtrisez pas, sont d'une grande transcendance.

Bon, vraiment, j'ai peine à contredire l'opinion générale. Mais taxer le Mythe de Sisyphe de manuel scolaire revient à qualifier Par-delà bien et mal de manuel de philosophie faiblard. Pour des raisons stylistiques évidentes, le Sisyphe de Camus est admirable. N'y voir que des gribouillis rhétoriques ou du langage administratif relève d'une forme déjà assez avancée d'aveuglement.
Ensuite, et tout au long de la première partie, l'absurde se voit lentement donner un sens - vous savez, cette bête qu'on essaye de dresser durant tout le cours de la vie. Et là on aboutit directement à la fin de la contemplation.

Voilà, après, on pourra toujours s'efforcer d'y déceler des épanchements de rhéteurs ou de sophistes, mais ça aurait des allures de cette notion sartrienne dont on s'imagine souvent ne pas se vêtir.
 
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Je pense qu'il doit y avoir des gens qui aiment le style de Camus, personnellement, il me laisse froid.

Mais pour ne critiquer que le fond, l'absurdité de la vie avait déjà été "pensé" par Schopenhauer et Nietzche (pour ne citer qu'eux). Je ne vais pas te faire tout un chapitre sur ça, à grand renfort de citations et de paragraphes, mais pour peux que tu fasses toi même la comparaison, tu verras que Camus n'a rien inventé.
 
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Citation :
Je pense qu'il doit y avoir des gens qui aiment le style de Camus, personnellement, il me laisse froid.

De ce que j'en ai vu (L'Etranger) c'est voulu, ça a un sens, c'est même très bien vu.
Par ailleurs, je pense qu'un style froid, simple, est le meilleur style possible pour un essai.

Par ailleurs tout a déjà été pensé avant, on pourra te dire que Schopenhauer et Nietzsche n'ont rien inventé non plus. Pour autant, connaissant un peu les uns et les autres, je pense que le regard de Camus n'a rien à voir avec celui de Nietzsche. Question de culture. On ne peut résumer l'un ni l'autre par "l'absurdité de la vie".

Tout cela dit sans avoir lu de Le Mythe, donc...
 
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Hunter a écrit:
Mais pour ne critiquer que le fond, l'absurdité de la vie avait déjà été "pensé" par Schopenhauer et Nietzche (pour ne citer qu'eux). Je ne vais pas te faire tout un chapitre sur ça, à grand renfort de citations et de paragraphes, mais pour peux que tu fasses toi même la comparaison, tu verras que Camus n'a rien inventé.

Là tu montres clairement que tu n'as pas compris ce qu'apporte Camus. Évidemment qu'il n'a pas re-démontré l'absurdité de la vie, puisque c'est son postulat de départ. Il construit à partir de ce point. Relis Sisyphe. Il lui donne un sens. Trouver le bonheur dans l'accomplissement et tout le tralala.

Et Condor a raison, la vision de Camus n'a rien à avoir avec celle de Nietzsche.
 
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J'ai jamais dit qu'ils avaient un rapport soutenu, mais que Nietzsche a parlé de l'absurdité de la vie (sans en tirer les mêmes conclusions) bien avant Camus. Si encore, Camus en avait donné un sens nouveau, pourquoi pas, mais il n'y a qu'une conclusion médiocre et un développement philosophique qui ne procure que très peu de choses.

Et concernant Nietzsche et Schopenhauer, je peux bien croire (faudrait être con pour dire le contraire) que leur philosophie est tiré de l'enseignement d'autres philosophes, mais au contraire de Camus, ils ont su donner un sens nouveau dans ce qu'il écrivait.

De toute façon, je vais relire tous mes bouquins. Peut être que je reviendrai avec un autre avis, mais pour l'instant, je ne vois pas comment je pourrais donner de l'importance à Camus... Que ce soit dans la littérature ou dans la philosophie.
 
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Corrigez moi si je me trompe, mais Camus trouve un sens à la vie et au calvaire de Sisyphe grâce à l'acceptation non?
Or Nietzsche a émit l'idée de " l'éternel retour du même", comme quoi il faut faire de la répétition quelque chose de nouveau. Et toute la clé vient aussi de l'acceptation. Le problème ce n'est pas que Camus n'a rien inventé, comme presque personne d'ailleurs à part les vrais génies, mais il n'est pas allé plus loins que ces prédécesseurs, et c'est là je pense ce que veut dire Hunter.

Cela fait longtemps que j'ai lu Le mythe de Sisyphe, pardonnez s'il y a erreur.
 
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C'est marrant, entre Camus et Nietzsche, mon prof donne systématiquement, et de façon très marquée, la préférence au premier sur le second.
 
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Si tu pourrais avancer des arguments, c'est intéressant.
 
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Tu interprètes un peu à ta sauce l'éternel retour. À l'origine c'est une expérience de pensée consistant à imaginer que toutes nos actions se répètent une infinité de fois. Alors il faut trouver un moyen de rendre chaque événement et chaque action souhaitable dans leur répétition - mais c'est une répétition hypothétique basée sur l'expérience décrite ci-dessus. Au sens strictement nietzschéen ça ne concerne pas la routine.

Sinon pour ce qui est de Camus, grossièrement, c'est ça. Mais comme il ne faut jamais être grossier en philosophie, je développe un peu : il s'agit de mettre fin à la contemplation de l'existence et à la résignation à l'absurde afin d'aller vers une logique d'accomplissement heureuse de nos tâches. Je ne sais plus bien les détails, ma lecture date un peu.
 
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Ce que tu expliques sur Nietzsche est exactement ce que je pense, j'ai simplement fait un raccourci. Je ne parle pas de routine, je parle de répétition. Comme tu dis, Nietzsche veut faire de la répétition d'une tradition une possibilité de surrélever cette tradition. Mais, s'il faut penser ( car ce n'est que théorique) que nous puissions répéter notre vie, nos actes, ce n'est que dans le but d'accepter cette vie. Il dépend de nous d'y voir une tentation de se surélever, " d'atteindre un plus haut degré de sentiment de notre puissance." Ce que je dis juste, c'est que le moyen est l'acceptation et le but est cette surélévation.
Je trouve que la deuxième partie de ce que tu viens de dire confirme le fait que Camus n'a rien sorti de nouveau, à part de reformuler Nietzsche. Je veux bien croire le contraire, mais je vois pas. Sur ce point en tous cas.
 

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