Nombre de messages : 2415 Âge : 38 Date d'inscription : 27/04/2011 | Go' / Fou de la reine Jeu 5 Mai 2011 - 11:48 | |
| La Tour Sombre relève plutôt du Fantastique, son genre habituel. D'ailleurs, c'est pas son meilleur. On voit qu'à la fin, il s'est essoufflé. |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Jeu 5 Mai 2011 - 12:02 | |
| J'avais gardé un très bon souvenir du roman 'le talisman' de Stephen King et Peter Straub. L'un traitant la partie Fantasy et l'autre le coté sombre. Mais attention, gros pavé (plus de page que mon dico de l'époque ) ++ |
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Nombre de messages : 2415 Âge : 38 Date d'inscription : 27/04/2011 | Go' / Fou de la reine Jeu 5 Mai 2011 - 12:07 | |
| C'est vrai qu'il était assez bon. Peut-être que le côté "écriture à quatre mains" peut permettre à chacun d'explorer d'autres univers. |
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| Invité / Invité Jeu 5 Mai 2011 - 12:38 | |
| - Gosseyn a écrit:
- C'est vrai qu'il était assez bon. Peut-être que le côté "écriture à quatre mains" peut permettre à chacun d'explorer d'autres univers.
rencontrer d'autres personnes qui font d'autres styles, ça aide! surtout si les deux sont très bons dans leur genre |
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Nombre de messages : 366 Âge : 34 Date d'inscription : 12/02/2011 | toby / Tapage au bout de la nuit Jeu 5 Mai 2011 - 14:02 | |
| Pas d'accord. Écrire à deux relève du tour de force pour moi. C'est peut-être un exercice de style (voilà une bonne contrainte d'Oulipo) mais ce n'est pas viable à terme. L'écriture c'est intime. Dans la série des auteurs qui écrivent des choses très différentes, Amin Maalouf écrit aussi bien des romans historiques, que des essais ou des romans d'anticipation. |
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Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 5 Mai 2011 - 14:15 | |
| bordel, si je dois me contenter d'un seul genre littéraire, j'arrête d'écrire |
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Nombre de messages : 869 Date d'inscription : 31/08/2010 | Arcturus / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 5 Mai 2011 - 14:23 | |
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Dernière édition par Arcturus le Lun 21 Jan 2013 - 17:08, édité 1 fois |
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| Invité / Invité Jeu 5 Mai 2011 - 16:42 | |
| Cette phrase veut simplement dire qu'un auteur laisse toujours transparaître les mêmes inquiétudes et la même vision du monde dans ses romans, de manière plus ou moins consciente, et justement peu importe le genre, le thème traité, ce sont des prétextes.
Enfin pour les partisans de cette thèse, je ne prends pas partie, j'explicite.
Il est ridicule de penser "Ca veut dire qu'un auteur écrit des romans identiques et ne change que le titre". |
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Nombre de messages : 1101 Âge : 31 Date d'inscription : 15/06/2009 | Lucre / Effleure du mal Jeu 5 Mai 2011 - 16:55 | |
| Le problème est que cette thèse présente l'auteur comme une espèce que chose ectoplasmique, constante, bornée (...), qui commence sa carrière avec certaines idées et les gardent, immuables, juqu'à sa mort. Le fait qu'au cours d'une vie la vision du monde, l'expérience, le corps peuvent tellement changer, à un point même qu'il peut parfois sembler à la limite de l'absurde de considérer l'on est tout sa vie une personne. Ou du moins, faire une idée générale de cette thèse me semble tout à fait farfelue et erronée.
(un peu HS, mais on peut ajouter Giono à la liste des auteurs qui ont changés de style. Suffit de comparer des romans comme la naiscance de l'Odyssée, Colline ou Regain avec Le hussard sur la toit) |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Jeu 5 Mai 2011 - 17:04 | |
| La question qui se pose c'est: Pourquoi écrit-on? et là, du coup y'a plusieurs écoles. Mais on ne peut pas écarter la masse des auteurs qui écrivent pour se faire plaisirs et la question qui vient juste ensuite est: Est-on vraiment maître de ses goûts?
J'aime chocolat, cela va-t-il changer un jour?
perso, je crois pas. Donc j'aime les histoire 'épiques', les héros 'héroiques', les méchants 'très méchant', j'aime l'action, les rebondissements, une fin grandiose....
Dès lors, mes textes vont-ils 'pouvoir' s'éloigner de ces horizons? Suis-je crédible à 'tenter' d'écrire un texte dont le sujet ne m'intéresse pas ?
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Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Jeu 5 Mai 2011 - 19:19 | |
| - Le_conteur a écrit:
- Mais on ne peut pas écarter la masse des auteurs qui écrivent pour se faire plaisirs et la question qui vient juste ensuite est: Est-on vraiment maître de ses goûts?
Les gens qui sont esclaves de leurs gouts ne valent pas la peine qu'on lise leurs élucubrations personnelles. Ou alors, pas trop souvent. |
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Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 5 Mai 2011 - 19:44 | |
| - Le_conteur a écrit:
- La question qui se pose c'est: Pourquoi écrit-on?
Non, ce n'est pas un pourquoi dans ce cas-ci, c'est plutôt "comment". faut pas lancer plusieurs débats différents dans le même topic ou on s'en sort plus - Le_conteur a écrit:
J'aime chocolat, cela va-t-il changer un jour?
perso, je crois pas.
Moi si. Suffit que tu déménages plusieurs années dans un endroit où on vend pas de chocolat, tu y regoutes au retour et tu n'aimes plus. Ou que tu tombes sur un chocolat hyper amer qui te revient en bouche dès que tu recroises du chocolat par après, rien qu'à le voir. |
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Nombre de messages : 1971 Âge : 62 Localisation : Là-haut Date d'inscription : 01/05/2008 | Thierry / Journal du posteur Jeu 11 Aoû 2011 - 22:29 | |
| Entre le thème, le style et la maîtrise des deux, il y a un sacré boulot à faire et même si on reste dans un thème précis, le style, pour sa part, va évoluer au fil des livres. Alors, oui, on peut rester sur un thème et écrire des histoires similaires mais la façon de le faire va changer. Entre les histoires d'alpinisme que j'écrivais à 20 ans et celles qui ont été publiées, il y a du chemin. Et je pense que dans dix ans, mes écrits ne seront plus les mêmes alors que je continuerai peut-être à travailler toujours sur l'âme humaine. |
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| Invité / Invité Ven 12 Aoû 2011 - 11:56 | |
| Avec le recul, j'ai remarqué que mes textes rejoignaient, de près ou de loin, la même thématique : la maison. Est-ce une raison pour mettre la clef sous la porte et partir ailleurs ? Et même si c'est le cas "la maison" sera là dans mes bagages, dans ma tête. Je rejoins le point de vu de Thierry. L'écriture évolue, les techniques peuvent être diverses, les univers d'un écrit à l'autre peuvent changer, mais je pense qu'il y a cette petite chose qui reste encrée et fait la cohérence d'une œuvre. |
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| Invité / Invité Ven 12 Aoû 2011 - 12:15 | |
| Tout changetout le temps. Ca m'énerve les "je resterai comme cela" "je suis comme ca" ect. Idem avec l'art, en pire: Entre le poinconneur des lilas et aux armes ect il y a un monde et un seul homme. N'empêche, le mythe moderne de l'acquis à la vie dure : il ya plein d'expressions qui visent à nous faire croire qu'on possède des trucs pour toujours ou que rien ne pourra changer... D'ailleurs même en achetant une maison on ne fait que la louer pendant une grosse période, si on va un peu dans l'absolu. Je suis pour ma part convaincu que si un auteur réécrit sans cesse le même roman c'est qu'il s'aventure peu... Comme dirait l'autre, je préfère l'aventure de l'écriture à l'écriture d'une aventure |
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