Qui faisait de l'humour ou alors je n'ai encore rien compris ?

Disons qu'en général, j'ai un tas de documents sur tout et n'importe quoi, que je relis de temps en temps, quand j'ai besoin de telle ou telle information. C'est un peu le bordel parfois, mais j'arrive toujours à m'y retrouver. Le plus dur, c'est de les classer.
Sinon, après, vu que mon univers est le monde actuel, je peux me permettre de ne pas créer de toutes pièces l'univers, ce qui ne m'empêche absolument pas de me renseigner à fond sur tous les sujets.
J'achète d'ailleurs des livres sur le sujet. J'ai dû en lire au moins cinq ou six, assez spécialisés, et ils sont remplis de marques-pages afin de pouvoir retrouver des informations qui m'intéressent plus particulièrement.

RevAn a écrit:

Qui faisait de l'humour ou alors je n'ai encore rien compris ?

Non, non, je crois que Qui nous prépare une version personnelle du "meilleur des mondes"

Sinon, pour ce qui est des docs, en fait mon truc c'était plutôt d'écrire et de vérifier mes dires après, pour voir si ça collait avec la réalité historique, que l'inverse, me documenter avant et imaginer mon histoire après. Si j'avais fait l'inverse, je cerois que j'aurais été trop tenté de coller à tout prix des connaissances, des infos superflues dans mon récit. Par exemple, quand mon récit se passe en ville, quel intérêt de raconter que les villes médiévales ont un plan qui suit le "cardo" romain ? Mieux vaut décrire les 5 sens, l'impression, et si, au bout d'un moment, je veux chercher quel type d'artisans se trouvent intra muros ou dans les faubourgs, je vais chercher ma doc. C'est le truc à éviter quand on se documente beaucoup sur un thème : ne pas gaver le lecteur avec des infos inutiles, mais bien proposer une histoire, où l'atmosphère sert d'arrière-plan.

Mais bon, c'est vrai que j'avais aussi, quand même, pas mal de bases sur le Moyen-Age pour pouvoir élaborer mon récit, et les "50 bouquins", la moitié je les avais déjà dans ma bibliothèque depuis mes études d'histoire.

Cecit dit, je crois que c'est plus difficile d'utiliser un monde déjà existant que d'en inventer un, en totu cas au moment de la rédaction. Par exemple, je n'arrête pas de consulter un dico étymologique pour voir si tel ou tel terme n'est pas anachronique. Quand c'est le narrateur qui parle, je peux éventuellement avoir plus de liberté, pourvu que ça ne choque pas trop, mais quand il s'agit de dialogues, vingt diou, ce n'est pas toujours chose aisée. Par exemple, là, je viens de chercher un terme synonyme à "spéculer", qui au moyen âge voulait juste dire "observer un phénomène". Ce n'est qu'un exemple...

Citation :

Cecit dit, je crois que c'est plus difficile d'utiliser un monde déjà existant que d'en inventer un, en totu cas au moment de la rédaction. Par exemple, je n'arrête pas de consulter un dico étymologique pour voir si tel ou tel terme n'est pas anachronique. Quand c'est le narrateur qui parle, je peux éventuellement avoir plus de liberté, pourvu que ça ne choque pas trop, mais quand il s'agit de dialogues, vingt diou, ce n'est pas toujours chose aisée. Par exemple, là, je viens de chercher un terme synonyme à "spéculer", qui au moyen âge voulait juste dire "observer un phénomène". Ce n'est qu'un exemple...

Oui. En effet. Un roman historique est assez dur à réaliser dans ce sens-là. Tu avais déjà pas mal de connaissances. Mais, quelqu'un qui n'y connaît rien à la Rome Antique et qui entame un roman sur cette période va droit dans le mur si elle ne s'est pas documentée avant.

Pour mon roman, c'est pareil, bien qu'un peu moins grave. Mais, si je n'y connais rien au communisme, au stalinisme, au Parti du Travail, à l'Armée Populaire de Corée, à l'Histoire de la péninsule de Corée, je risque de dire beaucoup de bêtises. (Ce qui n'est pas le but).
Si j'ai lu des bouquins sur la Corée du Nord, après avoir commencé la rédaction, c'est bien pour gommer les erreurs. Mais j'ai dû me renseigner avant sur Internet pour ne pas mal démarrer.

Citation :

Mieux vaut décrire les 5 sens, l'impression, et si, au bout d'un moment, je veux chercher quel type d'artisans se trouvent intra muros ou dans les faubourgs, je vais chercher ma doc. C'est le truc à éviter quand on se documente beaucoup sur un thème : ne pas gaver le lecteur avec des infos inutiles, mais bien proposer une histoire, où l'atmosphère sert d'arrière-plan.

En effet, trop d'informations nuisent au récit. Et il faut essayer de gérer. Un point assez difficile à négocier par ailleurs.

Qui a écrit:

Qui veut mon logiciel ? Il est gratos et open-source.

Moi je veux bien aussi, ça a l'air marrant.

Ok, attendez que je le développe alors.

C'est mon univers qui me gère...

oui pour un lexique détaillé, c'est tjrs utile en cours d'écriture. Pour le reste, je ne vois pas comment vous faites? Ah, si peut-être une carte en plus du lexique. Dans le pseudo-roman que j'essaye de pondre en ce moment, j'ai voulu inventer des créatures nouvelles. Et là...page blanche.

La petite idée serait de dessiner au mieux ce à quoi les monstres ressembleraient, mais je n'ai pas le bon coup de crayons. COmme suis un brin perfectionniste, ce projet semble vouer à l'échec. Alors finalement comme l'intrigue se passe dans le futur, je vais rester sur les robots et autres cybers jusqu'à maintenant décrits dans les autres oeuvres d'anticipation.

Qui a écrit:

Ok, attendez que je le développe alors.

Je pense aussi que s'appuyer sur un monde déjà existant est plus difficile que d'en créer un. Un univers fictif permet beaucoup plus de libertés. Ensuite il y a plusieurs degrés...

J'écris plutôt de la fantasy. Selon moi il est important de se poser énormément de question pour ouvrir des pistes et s'appuyer sur des bases solides. J'ai un dossier Idées en deux parties, Monde général et Scènes ébauches où je met toutes les idées qui se rapportent à un moment précis. L'idéal serait que toutes les idées de la première partie soit réparties dans les scènes, pour savoir dans quel ordre aborder les différents sujets.

Je parle souvent de couleurs pour mon récit, selon moi il se dégage toujours une ambiance propre à un univers, un texte ou même un extrait de ce texte (selon les passages on peut avoir beaucoup de nuances, ce qui fait la richesse d'une oeuvre). L'ensemble des inspirations, des lectures, des films vu, visent à donner à chaque oeuvre une couleur propre...

Où est ce que je veux en venir? Une fois que l'on ressent cette impression que l'on veut transmettre prendre des notes ne sert qu'à étoffer et rendre crédible l'ensemble. Quelqu'un voit ce dont je parle?

Il y a de nombreuses choses à mettre au clair avant d'écrire afin de comprendre ce qui peut influencer la perception du personnage et ses reflexions, ce qu'il ressent. L'Histoire d'un monde, les religions, la politique, le décor, le comportement des individus, tout doit être questionné un maximum afin d'aboutir à quelque chose.
Après, toutes les reflexions faites sont ensuite suggérés par l'écriture.

Pour le logiciel c'est possible de l'avoir? stp.
J'ai vraiment besoin de trouver un moyen d'organiser toutes mes notes..