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 L'influence du genre (sexe) de l'auteur sur son oeuvre.

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lulli
   
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lulli  /  Effleure du mal


Citation :
Vous gâchez mon beau sujet. Je ne demande pas si les genres sont innés ou acquis, au final, je demande leur influence sur la littérature.
Mais non, on ne le gâche on l'élargie parce qu'il pose la question du genre...


Sinon j'ai déjà répondu à ta question de départ (mais je reprend en condenser) : oui et non. Oui puisque socialement le genre est une réalité donc il influence (sans qu'on le sache) tout ce que l'on fait... Non parce que je pense qu'on peu se défaire de cela et qu'il est aussi difficile de définir ce qu'est une femme ou un homme que de définir un style particulier qui ne serrai qu'homme ou femme...

Wataru dit ce que je pense : c'est une chose parmi tant d'autre qu'il est difficile d’extraire...
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Il faut peut-être commencer par identifier ce que l'on appelle "influence".

Si on parle d'influence sociale, liée à la différenciation sociale établie entre les hommes et les femmes, celle-ci tend à disparaître.
Dans les précédents siècles, oui, sans hésitation, on pouvait noter une influence sociale du sexe sur les écrits (avec, bien sûr, des exceptions, comme en toute chose). En effet, la société reposait par le passé sur la différenciation marquée entre hommes et femmes, et ce dès le plus jeune âge.
Aujourd'hui, la société tend à devenir une société unisexe. On a des garçons manqués et des métrosexuels efféminés, des hommes au foyer qui savent s'occuper de leurs enfants de A à Z et des working girls carriéristes prêtes à écraser tout adversaire dans leur ascension...
Aussi, avons-nous encore une réelle barrière sociale entre les sexes ?
Non, je ne le pense pas, ou en tout cas, dans nos sociétés, il n'en reste plus grand chose (bon, dans d'autres pays, c'est pas le cas).

Après, y a-t-il vraiment une influence physique ? Ca, non plus, je n'y crois.
Le cliché du "les femmes ont plus de sensibilités, et ça se ressent dans leurs écrits" ou "les hommes savent mieux ficeler des intrigues car ils sont plus logiques", franchement, ça a vécu. Des nanas écrivant du trash, ça existe (genre Virginie Despentes ou Lolita Pille), des maîtresses de l'intrigue policière, il y en a aussi, à commencer par la référence en la matière, Agatha Christie.
On ne se résume pas qu'à un ensemble d'os, de viandes et d'hormones, avec un pénis pour les uns et un vagin pour les autres... Heureusement d'ailleurs...
Avant tout, ce qui nous caractérise, c'est la somme de nos expériences... Et comme ces dernières tendent à se ressembler, quelque soit le sexe (mêmes études...), l'influence de ce dernier est de plus en plus négligeable.

 
Placébo
   
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Placébo  /  Tapage au bout de la nuit


Dans l'écriture d'aghata christie, est-ce qu'on pourrait voir son côté féminin? si on pense à mme de lafayette qui avait changé le tritre de son livre pour "le prince de clèves", simplement parcequ'un personnage féminin central n'aurait pas attiré le public vers le livre.

Peut être qu'hercule poirot aurait été une femme si agatha christie s'était laissée aller, mais je crois qu,elle aussi savait qu'un enquêteur homme avait plus de chance d'accrocher le public.
 
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Tu veux pas discuter plus en amont avec moi mais tu me poses une question…
Pour l'histoire des transsexuels c'était juste pour dire que c'est possible de changer de sexe grâce à des recherches qui concernaient un autre problème… un problème de naissance… inné quoi… le môme c'est pas d'sa faute s'il est né avec deux sexes, c'est normal qu'on l'aide… Pour ceux qu'ont une lubie c'est pas pareil (c'était juste pour illustrer la différence entre lubie et problème a priori)… J'ai jamais dit que ces mômes là souffraient pas…

La société te force rien à croire sinon moi elle me force à croire que les gens qui changent de sexe c'est normal…
Citation :
on peu faire les choix qu'on veut si on en a la force…
La vie c'est pas à la carte… Tu peux pas choisir d'avoir d'autres gènes… Tu peux rien changer au fait que t'était une fille qu'a voulu devenir un garçon (en cas de changement de sexe par exemple) ça reste une fille qu'a voulu être un garçon

Les larmes sont une faiblesse chez l'homme… pas chez la femme… C'est négatif que si ça concerne l'homme…

J'ai jamais dit que la place de la femme était égale à celle de l'homme… Au contraire… En même temps… T'as jamais pensé à l'injustice ressentie par les hommes rapport à la grossesse par exemple… C'est inégal dans les deux sens…

Citation :
D'ailleurs dis moi (par curiosité) tu définie comment un homme et une femme (je parle pas de sexe mais bien de genre) ?
Comment je définis un homme et une femme ? Malheureusement je pite pas un mot de la seule question qu'tu m'poses… ^^
Heu… Une mère/un père, une soeur/un frère…
Ah ! Oh ! Une toute petite recherche internet pour comprendre pourquoi tu tiens à la différence sexe/genre (notion qui m'était parfaitement obscure tu as raison… Et pour cause !!!) D'accord ! je vois le point de vue que tu crois que je défends… Pfiou "que tu crois que je"… Donc toi tu me dis un truc comme ça :
« On voit donc l’enjeu tant scientifique que politique de la distinction sexe/genre : montrer que la notion de sexe n’est pas aussi explicative qu’on l’avait prétendu et démontrer la validité d’une approche de la réalité en terme de rapports sociaux de sexe plutôt qu’en termes d’une présumée « nature » (M.C. Hurtig - M. Kail - H. Rouch)

Mais c'est fait ça !!!! Fait et re-fait ! Mes parents en sont la preuve ! Ca marche très très fort ! ils se sont séparés d'ailleurs…

Je présente mes excuses si mon style paraît agressif… en réalité on ne se voit pas alors… C'est difficile de se comprendre… et d'avoir de l'empathie comme à l'oral…

Je le répète : le fait que le genre soit un système que l'on dit éculé tient de l'épistémè moderne… C'est à la mode si tu préfères… mais à la mode dans les milieux scientifiques… Alors les recherches vont forcément dans ce sens là… homme ou femme (c'était une blague anti-féministe que je faisais sur Mlle (je suppose Wink en voilà une autre… vous l'avez bien cherché toutes les deux tongue ) Buttler.


Citation :
Peut être qu'il serait bon de rediriger le débat vers la littérature, ou en tout cas de couper court à celui-là.

C'est exactement ce que j'essaye de faire (mais comme toujours je diverge… je m'égare… je me disperse… c'est ma faute…)…
C'est pour ça que je parle d'épistémè et du rôle de l'écrivain face à son époque… Pour moi la "reprise de pouvoir" des femmes c'est fait et re-fait et ça devrait pas encombrer (dans ce sens là) l'esprit d'un aspirant écrivain… Il faut garder son esprit critique et pas croire tout c'qu'on lit…


Citation :
Mais non, on ne le gâche on l'élargie parce qu'il pose la question du genre…
Exactement… parfois faut un peu aller voir autour au cas où on fasse complètement fausse route… et aussi pour se comprendre…
Du reste je pose pas la question du genre… Si tu dis "les différences avérées entre les sexes ne tiennent plus" tu te trompes… Même s'il ne s'agit pas de ménage ou de math… Y a des différences et moi… cette société qui tend à les effacer ça m'fait peur… Pas pour moi… je vois bien au-delà (excusez du peu)… et comme ta question du genre complique le sujet… Wink

Avec tout plein de bons sentiments et zéro agressivité, promis Smile

Mme de La Fayette justement je me tue à vous le dire : C'est plus du tout d'actualité !
 
Lo.mel
   
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Placébo a écrit:
Dans l'écriture d'aghata christie, est-ce qu'on pourrait voir son côté féminin?

Non mais une bonne fois pour toute :

Ce n'est pas parce qu'elle ne saute pas aux yeux, qu'on ne la perçoit pas, que l'influence n'existe pas !

Elle peut être (et à mon avis, est) constituée d'une multitude de petites subtilités...

Mais ce débat m'agace, je me retire de la vie politique.

Spoiler:
 
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Ah ! Ouais, je vois... C'est quand j'ai dit un truc du genre : "Pfff... C'est forcément une femme qu'a écrit ça" et c'est le "Pfff..." t'as cru que je prenais cette femme pour une idiote parce-que c'est une femme... Genre : "Trop bête cette phrase c'est forcément une femme qu'a écrit ça"... C'est ça ?
Very Happy
C'était mal dit je voulais juste dire exactement comme Lo.Mel : ça se sent c'est tout...
 
lulli
   
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Cukrapock j'ai pas définit certain terme c'est pas faut :

Transexuel : qui se sent du sexe biologique opposé au sien et qui peu s'il le veut en changer. Depuis peu, ça ne fait plus partie du DSMIV ce qui veut dire que ça n'est plus considéré comme étant une maladie mental (50 ans après l'homosexualité)
Intersexe (dont les hermaphrodite font partie) : qui est - génétiquement - entre les deux sexes (outre ceux qui sont visible, beaucoup le sont sans le savoir... question génétique)

Bref, les deux non juste rien à voir, puisque l'un est biologique et l'autre on ne sais pas exactement. Je ne dit pas que c'est normal, il n'en demeure pas moins que ça n'est pas considéré comme étant une maladie, ce qui est important. Et oui, il est aussi question de souffrance.


Je pense qu'on a le choix de s'autodéfinir comme on l'entend. Je ne parle pas de sexe ici mais bien de genre.

Sexe : biologie
Genre : culturel et ressentis
"Le sexe, c'est ce que l'on voit, le genre, c'est ce que l'on ressent" Dr Harry Benjamin.


Je ne dit pas qu'il n'y a pas de différence, je dit juste : à quoi tiennent telle ? en quoi est-ce interessant de ce définir d'un genre plutôt qu'un autre ?

Je ne me considère pas comme une femme, c'est un fait, pour moi ça n'a pas de sens. Je me suis considère longtemps comme garçon mais jamais comme homme... Je ne suis ni l'un ni l'autre face à la définition qu'on tente de me faire comprendre.
(ma question n'était qu'est qu'un homme et une femme ensemble mais en deux question : comment définir un homme ? comment définir une femme ?).

Je sais que quand je serrai mère, je me définirai telle. Mère mais pas forcément femme pour autant... pas la femme qu'on voudrait me faire avaler de force avec comme opposer (sic) l'homme. Différent, ok, mais on peu aussi être un peu de chaque et ne pas choisir.




Et au jeu du "est-ce un homme qui écrit" pour revenir au sujet : je suis nul ! j'ai une amie, rencontrer sur le net... j'ai longtemps cru que c'était un homme jusque dans ses écrit (magnifique) ! et on me prend parfois pour un homme (au téléphone, sur le net...) sans que je ne le face exprès (je veut dire que j’assume mon sexe bien que je floute mon genre).
Et j'ai jamais bien sus le faire... parce que ça me semble assez loin de mes préoccupations aussi sans doute...
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


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Dernière édition par Arcturus le Mar 22 Jan 2013 - 13:58, édité 1 fois
 
lulli
   
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Oui, en fait c'est plus complexe, il y a transexuel et transgenre... il y a des cases et on entre rarement dedans entièrement !

tout comme on n'est pas qu'homme... c'est pareil...
 
Tim
   
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(Hum, à vrai dire, je n'imagine pas les livres d'Agatha Christie écrits par quelqu'un d'autre qu'une femme. Je m'auto-cite de la première page:)

Tim a écrit:
À une époque, j'ai enchaîné les concours de nouvelles, quand j'étais dans les catégories jeunes. Primé ou non, j'allais aux remises de prix, et bien souvent on lisait les 3 lauréats de la catégorie adulte. Et, presque systématiquement, les hommes l'étaient pour des nouvelles dont la chute était drôle ou poétique (presque onirique), alors qu'il se dégageait des nouvelles féminines une forme de noirceur jamais rencontré ailleurs.
http://timslam.blogspot.com
 
Lo.mel
   
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Et pour apporter de l'eau au moulin de Tim, Roald Dahl (auteur que j'estime), dans son anthologie "Histoires de fantômes" parle du travail de sélection qu'il a effectué, et s'étend longuement sur les auteurs femmes.

Citation :
Après avoir lu en tout environ trois cents histoires publiées, je parvins à en réunir sept de bonne qualité. [...] Je me rendais compte soudain que toutes ces histoires avaient été écrites par des femmes ! C'était extraordinaire et je commençai à me demander si la faculté d'inventer des histoires de fantômes vraiment bonnes n'était pas l'apanage exclusif du sexe féminin. Les femmes étaient-elles plus sensibles que les hommes dans ce genre si particulier et si délicat ? C'était bien ce qui semblait.

Je me remis alors au travail avec le sentiment que j'étais peut-être en train de faire une découverte littéraire assez étonnante. Et par extraordinaire, le prochain bon texte que je lus était également l'œuvre d'une femme ! Il s'agissait d'un conte intitulé : Dieu veuille qu'elle repose en paix, par Cynthia Asquith. Tout cela commençait à me passionner véritablement.

Hélas ! l'excellente histoire que je sélectionnai ensuite était l'œuvre d'un homme, A. M. Burrage. Ce texte admirable s'intitulait Compagnes de jeu. Vint alors toute une série de nouvelles écrites par des hommes, L. P. Hartley, C. Dickens, E. F. Benson, John Collier et les autres. Les hommes rattrapaient leur retard.

À la fin de ce marathon de lecture, je calculai que j'avais lu sept cent quarante-neuf histoires de fantômes. J'étais complètement hagard, après avoir ingurgité tant d'idioties, mais, en abandonnant d'une démarche titubante ma pile de livres et de magazines, j'éprouvais malgré tout la satisfaction d'avoir trouvé pour la série télévisée d'Eddie Knopf vingt-quatre bonnes histoires et dix autres utilisables.

Les auteurs hommes avaient finalement rattrapé les femmes, mais de justesse seulement. De mes vingt-quatre meilleures histoires (que je n'ai pu, faute de place, toutes rassembler dans ce recueil), treize avaient été écrites par des hommes et onze par des femmes. Ces chiffres m'intriguaient et je vais expliquer pourquoi. Nombreux sont ceux que fascine ou déconcerte la constatation que les femmes ont toujours échoué à atteindre les tout premiers rangs dans deux des trois domaines majeurs de la création artistique : la musique et la peinture. En littérature, il en va tout autrement. Depuis que les sœurs Brontë et Jane Austen ont donné l'exemple, les femmes de talent ont été nombreuses à écrire des romans. On ne peut pas en dire autant lorsqu'on parle de composition musicale, de peinture ou de sculpture. Dans toute l'histoire de l'art, il n'y a jamais eu de femme compositeur de tout premier plan. Il n'y en a jamais vraiment eu non plus en peinture ni en sculpture. La plus grande femme peintre fut probablement Popova, suivie de deux autres Russes, Goncharova et Exter. On peut également citer Mary Cassatt, Barbara Hepworth et peut-être Georgia O'Keefe. Mais aucune d'entre elles n'a jamais pu rivaliser avec l'immense foule des grands noms masculins de la peinture, de Dürer à Picasso.

Revenons, cependant, aux femmes écrivains. Depuis environ cent trente ans, elles ont produit de très bons romans, parfois même d'excellents. En revanche, elles ne semblent pas capables d'écrire des pièces de théâtre ou des nouvelles de très grande qualité. Je ne pense pas qu'une femme ait jamais écrit une pièce de théâtre qui soit devenue un classique. Il en va de même pour les nouvelles - elles n'ont jamais produit de nouvelles vraiment remarquables. Parmi les vingt-cinq meilleures nouvelles qui aient jamais été écrites (en admettant qu'on puisse établir un choix qui mette tout le monde d'accord), on pourrait raisonnablement inclure un texte de Katherine Mansfield, un autre de Willa Cather et un troisième de Shirley Jackson. Mais c'est tout. On arriverait alors à un score de vingt-deux contre trois en faveur des hommes.

Or, pourtant - et c'est là que les choses deviennent intéressantes -, les histoires de fantômes, à tout le moins le genre d'histoires dont je parle, sont bel et bien des nouvelles. Et dans cette catégorie bien particulière, les femmes suivent les hommes de très près, de beaucoup plus près même que dans le roman, avec un score de treize pour les hommes contre onze pour les femmes. Mais ce sont des femmes qui ont écrit quelques-unes des meilleures histoires.

Aussi, peut-être y a-t-il quelque chose de vrai dans la thèse selon laquelle les femmes manifesteraient une sensibilité exceptionnelle lorsqu'il s'agit d'aborder, dans l'écriture, le domaine du surnaturel. Qui pourrait jamais oublier la merveilleuse histoire de Shirley Jackson intitulée La Loterie ' Ce n'est pas une histoire de fantôme à proprement parler, mais on y trouve des éléments du même genre où se mêlent l'angoisse et l'insondable. Et quant à la façon dont le récit est mené, je n'ai jamais rien lu d'égal sous la plume d'un auteur de nouvelles masculin.

Je n'ai non plus aucun doute sur la place que tiennent les femmes dans l'une des sphères les plus importantes de la création littéraire. Je veux parler, bien entendu, des livres pour enfants. Certains se mettront peut-être à hurler en lisant cette affirmation, mais si je dis que les livres pour enfants sont l'un des aspects les plus importants de la création littéraire, ce n'est pas parce qu'il m'arrive moi-même d'en écrire, c'est tout simplement que j'en suis profondément convaincu. Toutes les autres formes de fiction ont pour seule ambition de divertir des esprits adultes. Et les livres pour enfants doivent également divertir mais, en même temps, ils ont une autre fonction : ils donnent à l'enfant l'envie de lire. Ils le familiarisent avec l'écrit, ils lui apprennent le vocabulaire et, de nos jours, ils lui enseignent aussi qu'il peut y avoir de meilleurs moyens de passer le temps que de regarder la télévision.
 
lulli
   
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lulli  /  Effleure du mal


Intéressant Lo.mel... est-ce que le thème y serrai pour quelque chose ?
 
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Citation :
il n'en demeure pas moins que ça n'est pas considéré comme étant une maladie, ce qui est important. Et oui, il est aussi question de souffrance.
Si c'est une souffrance c'est une maladie, on ne transforme pas en grippe un mec qui est malade de la grippe, on dit pas aux schizophrènes "Amen, vous êtes Jésus !" Je grossis le trait car il me semble que ce que tu oublies en tant qu'écrivain, en tant qu'intellectuelle c'est de t'étonner… de laisser ton esprit critique en alerte… d'être saisie par ces comportements… au contraire tu les juges normaux… pire (!) tu ne les juges pas du tout… Tu imagines Molière m'expliquant très calmement en quoi la tartufferie de Tartuffe est pas considérée comme une déviance… à quel point c'est normal que les gens se comportent comme des hommes de Bien puisque c'est l'Église qui l'ordonne… qui dit que c'est bien…

Bon d'accord… allez… je vais être sympa… Bien sûr qu'on peut "s'auto-définir"… je vais te faire une confidence… j'adore m'occuper du linge… l'odeur de l'adoucissant… étendre les frusques de tout le monde dans le jardin… le chat curieux s'approchant de la corbeille de linge ou paressant sagement au soleil… qui me tient compagnie... présence silencieuse dans ces étranges moments vides...
Mais ne bloque pas là-dessus comme ça…

Quand je vois dans un bouquin un type qui a une femme… décrite comme un être intelligent… mais que les dialogues ne mettent en valeur que l'intelligence du type… qu'il y parle que de lui et qu'elle sert que de faire valoir à son monologue… L'instant d'après elle est à poil et elle le suce (pardon…) ! Je peux que me dire que le bouquin a été écrit par un homme… et qu'il décrit pas la réalité mais ses fantasmes… et je sais d'office que c'est un homme qu'a écrit... Pareil quand une femme tente de décrire les fantasmes masculins… son moi y est bien trop présent… jamais un homme ne banderait avec toutes ces merdes dans la tête (je parle de types normaux hétérosexuels hors transgenre et tout l'bazar).


Tu scindes caractère et corps alors que c'est pas possible… (je donnerai bien des exemples mais je veux pas trop faire chier non plus ^^)
Je reconnais que la plupart des sciences "naturelles" et des sciences "pures" et en fait tout ce qui contient de près ou de loin des notions chiffrées sont pour moi des plus obscures...
Mais philosophiquement… je crois que je peux m'avancer sur les limites de la biologie en tant que science du vivant en ce qu'elle tend justement à analyser le vivant alors même qu'elles s'arrête nécessairement au corps "mort"… Lorsqu'elle le dissèque… physiquement, mais aussi lorsqu'elle le dissèque… en l'occurrence… psychologiquement…
Tu veux à tout prix nier les influences du corps sur la psyché car la biologie n'étudie pas les systèmes vivants en mouvements et dans leur expérience sur le long terme… mais morts ou figés dans une manifestation de lui-même qui s'exprime dans un contexte figé (pour exemple ce que tu disais sur la sécrétion d'hormone chez l'homme rapport à la naissance…)

Sur le long terme… même si une petite fille joue aux petites voitures… même si elle grimpe aux arbres… même si elle met des pantalons… Elle finira par inventer des discussions entre ses petites voitures… elle rêvera dans les arbres… elle choisira un pantalon qui lui va bien… Il y a des petits garçons qui mettent les chaussures de maman mais ça n'a rien à voir avec une quelconque envie/part féminine… Crois-moi je sais de quoi je parle ^^

Par contre… moi… c'est pas dans mes préoccupations le genre… mais ça me dérange intellectuellement de voir des personnages creux parce-que l'auteur est bloqué lui dans son genre… ou son sexe… je n'sais plus Wink
C'était un genre de coup de gueule quoi… À la question : "Et vous ; est-ce-que vous le voyez ?" je réponds : "Oui ! Comme le nez au milieu de la figure et y en a marre car quand on a deux neurones qui clipsent ça crispe la lecture !" En passant c'était un conseil de lecteur aux futur(e)s auteur(e)s Smile
Pour Roald Dahl même estime (il a bercé mon enfance Wink du coup...) !
 
lulli
   
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Citation :
(je parle de types normaux hétérosexuels hors transgenre et tout l'bazar).
Oui, enfin a partir de là... si normaux c'est être hétéro... Y'a beaucoup d'a-normaux !

J'arrête, a lire des stéréotype j’hésite entre rire et pleurer... la fille serra coquette en fute mais le garçon non lui il choisi pas (en tout cas, plus vieux je demande à voir qui passe le plus de temps devant sa glace) ? elle ferra parler les tuture comme c'est féminin... Le mec il a pas de fantasmes avec autant de blabla non non. Heu... franchement... j'ai eu un frère on était pas si différent que ça... On joué à la barbie et au voiture... et j'étais pas la seule à dire "on disait que" et faire parler les légos ! quand on fantasme, j'en parle même pas... j'ai pas besoin de blabla mais lui peu aimé en avoir (lui ayant plusieurs réalité).


Bref. j'aime bien Roald Dahl aussi. C'est déjà ça. Enfin j'aime certains de ses livres du moins.
 

 L'influence du genre (sexe) de l'auteur sur son oeuvre.

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