"Tous les auteurs "non populaire" qui vivaient à la même époque ont été oubliés, qu'ils soient grand poètes, grands académiciens, grands écrivains de cours ou de salon. L'histoire les a balayés avec leurs jolies tournures de phrases et leur effets de manches. De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n'être compris que par un public restreint on en effet été effacés. Logique. Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public qu'à un groupe de soit disant arbitres des élégances."

Oui, et le Coca est plus populaire que le vin d'Arbois...

"Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public " c'est tellement vrai! Ça se vérifie à chaque fois que je vais chez quelqu'un et que je vois la télé. "Plus belle la vie"en est le plus bel exemple...

C'est vraiment la couche-culotte de la pensée, ce pôv' naze...

"Plus belle la vie", c'est incroyable comme les gens sont accros. C'est d'un naze. Et malsain je trouve : Des trahisons, des meurtres, de la cruauté, des voyous, des trucs louches... Et je ne regarde pas. Juste en passant devant la télé les rares fois où je me suis retrouvée devant ce truc, j'ai réussi à percevoir tout ça.

Et c'est mal joué en plus.

grandjoe a écrit:

Oui, et le Coca est plus populaire que le vin d'Arbois...

"Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public " c'est tellement vrai! Ça se vérifie à chaque fois que je vais chez quelqu'un et que je vois la télé. "Plus belle la vie"en est le plus bel exemple...

J'adore le coca !!
Et je ne dois pas faire partie du large public concernant "Plus belle la vie", d'ailleurs j'ai toujours pas compris pourquoi ils ont donné un nom pareil à ce ... =x

Pour en revenir au sujet

Citation :

Tous les grands écrivains sont d’abord de grands lecteurs. Et vous seriez
étonné par le nombre d’aspirants auteurs qui n’ouvrent jamais un livre !
Erreur fatale n° 1 ! Votre objectif minimum : 1 livre par semaine, soit 52
par an !

Bon, bon si je lis genre 5 livres en même temps (ce qui est le cas en ce moment oO) ça me laisse 5 semaines pour tous les terminer... Bon, je vais devoir faire des nuits blanches... Beaucoup de nuits blanches...

Citation :

Tous les grands écrivains sont d’abord de grands lecteurs. Et vous seriez
étonné par le nombre d’aspirants auteurs qui n’ouvrent jamais un livre !
Erreur fatale n° 1 ! Votre objectif minimum : 1 livre par semaine, soit 52
par an !

Mouarf ! Mais bien sûr... donc tous les auteurs reconnus étaient de sacrés riches dis donc...

Au contraire, si auparavant l'aspirant auteur lisait pas mal, plus il écrit moins il lit. Pas tous, mais je remarque que c'est le cas de beaucoup, et ce n'est pas juste lié au littéraire, mais à tous les courants artistiques. Un bdiste lit moins de bd. Un peintre va voir moins d'expo. C'est normal, car au départ on a ses idoles, on s'accroche à eux dans l'espoir de faire comme eux, on s'inspire d'un peu tout pour trouver ce qui nous botte, et puis soudain on arrive à améliorer son propre style, et on ne se sent plus le besoin de voir les autres, vu que l'objectif a changé. ce n'est pas ressembler à eux, mais se développer soi. Bon, on suit un ami, on sort dans un musée ou l'autre, on voit d'autres oeuvres, mais on n'est plus dans la même passion.

Et si un auteur devait passer son temps à atteindre la stature d'un autre, plutôt que de penser à sa propre signature, il n'irait pas loin.
C'est parfaitement humain et inconscient. Moi, même avec un livre en main, recommandé, je ne ressens pas l'envie de lire. Pourtant, une fois lancée, je finis le livre en un temps record, je lisais déjà trop vite pour ceux de ma classe à 10ans, parce que je passais une heure à lire des contes et des livres ado avant de m'endormir dès gamine, la seule à louer des livres à ma prof de français, sans compter ma carte de membre des juniors de la bibliothèque du quartier utilisée fréquemment, et maintenant... 5 livres par an maximum.
Justement parce que j'écris. Tous les jours. Le plus important n'est pas de maintenir la lecture selon moi. La pratiquer au départ oui. Mais après, faut surtout énormément bosser sur ses écrits. Car à force de regarder celui des autres, on rentre dans une démarche "je prends ce qui marche" et plus "je prends ce qui est en moi". Pour ma part, j'écris tous les jours, depuis 7ans (un arrêt brutal d'un an entre).

PS : bouuh ceux qui préfèrent le Coca, marketingisé au matraquage de masse, vous avez jamais entendu parler de l'étude Coca/pepsi ?

Spoiler:

PS2 : dommage pour le lien, c'est sûrement intéressant mais l'écriture jaune flash minuscule sur un décor entièrement noir, ça donne mal aux yeux et au crâne... enfin, ici au moins c'est clair. ca me console... (fait exprès)

plume_du_reve a écrit:

Citation :

Tous les grands écrivains sont d’abord de grands lecteurs. Et vous seriez
étonné par le nombre d’aspirants auteurs qui n’ouvrent jamais un livre !
Erreur fatale n° 1 ! Votre objectif minimum : 1 livre par semaine, soit 52
par an !

Mouarf ! Mais bien sûr... donc tous les auteurs reconnus étaient de sacrés riches dis donc...

Au contraire, si auparavant l'aspirant auteur lisait pas mal, plus il écrit moins il lit. Pas tous, mais je remarque que c'est le cas de beaucoup, et ce n'est pas juste lié au littéraire, mais à tous les courants artistiques. Un bdiste lit moins de bd. Un peintre va voir moins d'expo. C'est normal, car au départ on a ses idoles, on s'accroche à eux dans l'espoir de faire comme eux, on s'inspire d'un peu tout pour trouver ce qui nous botte, et puis soudain on arrive à améliorer son propre style, et on ne se sent plus le besoin de voir les autres, vu que l'objectif a changé. ce n'est pas ressembler à eux, mais se développer soi. Bon, on suit un ami, on sort dans un musée ou l'autre, on voit d'autres oeuvres, mais on n'est plus dans la même passion.

Et si un auteur devait passer son temps à atteindre la stature d'un autre, plutôt que de penser à sa propre signature, il n'irait pas loin.
C'est parfaitement humain et inconscient. Moi, même avec un livre en main, recommandé, je ne ressens pas l'envie de lire. Pourtant, une fois lancée, je finis le livre en un temps record, je lisais déjà trop vite pour ceux de ma classe à 10ans, parce que je passais une heure à lire des contes et des livres ado avant de m'endormir dès gamine, la seule à louer des livres à ma prof de français, sans compter ma carte de membre des juniors de la bibliothèque du quartier utilisée fréquemment, et maintenant... 5 livres par an maximum.
Justement parce que j'écris. Tous les jours. Le plus important n'est pas de maintenir la lecture selon moi. La pratiquer au départ oui. Mais après, faut surtout énormément bosser sur ses écrits. Car à force de regarder celui des autres, on rentre dans une démarche "je prends ce qui marche" et plus "je prends ce qui est en moi". Pour ma part, j'écris tous les jours, depuis 7ans (un arrêt brutal d'un an entre).

Entièrement d'accord

Et puis il y a lire et lire

Je préfère lire tranquillement dix bons livres où j'aurais découvert de nouvelles tournures, où j'aurais appris comment développer telle facette d'un personnage, etc. qu'en lire 50 creux sans pouvoir en raconter l'histoire...

j'applaudis monsieur le Loup pour ce fou-rire qu'il m'a donné!

Pour répondre à Plume-de-rêve, je vais te citer l'exemple, dans le registre musical, de mon frangin aîné. Il est musicien professionnel et change facilement de style et de groupe (il fait surtout du studio maintenant). Bref, quand il m'explique que quand il s'agit d'arranger un morceau, ou de composer un répertoire, il écoute beaucoup de musique entre-temps, mais jamais de la musique du style en question. Bref, une fois, il m'a raconté qu'un son en particulier, pour une bossanova, il l'avait imaginé en écoutant un CD de musique pour enfants.

Mon conseil est un peu le même : si tu écris de la fantasy, inspire-toi de Borges, si tu écris du polar, de Flaubert, du roman historique, Boris Vian, et tu pourras peut-être faire quelque chose original.

Ah oui, pas bête !

Charivari a écrit:

Mon conseil est un peu le même : si tu écris de la fantasy, inspire-toi de Borges, si tu écris du polar, de Flaubert, du roman historique, Boris Vian, et tu pourras peut-être faire quelque chose original.

Je l'ai fait inconsciemment. J'ai lu de la fantasy alors que j'écris dans un genre diamétralement opposé

Ce que dit Claire est très pertinent. D'ailleurs les derniers bouquins que j'ai acheté, c'est pour mieux écrire mon roman. Et pourtant, je dévorais n'importe quel livre avant. J'ai lu au moins deux-trois fois ma bibliothèque.

Intéressant le lien sur B.W. même si je ne suis pas d'accord sur tout les points.
En tout cas je trouve affligeant la chose suivante :

Citation :

Le découragement fait partie du mode de sélection.

quand il parle des maisons d'éditions... C'est vraiment idiot comme façon de procéder.

Charivari a écrit:

si tu écris du polar, de Flaubert,

attention, Flaubert, ils ont réussi à transformer ça en polar!!!! Qui a tué Emma Bovary...

Pour les bouquins, j'atteins facilement ce rythme de croisière quand je suis motivé (et quand le bouquin est bon!) mais j'écris très peu.
L'important n'est pas de lire régulièrement mais de lire pertinemment.