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 Poésie et édition

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calypsa
   
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calypsa  /  Tapage au bout de la nuit


J'ouvre ce topic, suite à des recherches assez infructueuses sur le forum concernant les publications de recueils de poèmes. En dehors du fil sur les maisons qui publient de la poésie, j'ai trouvé très peu d'itinéraires éditoriaux.
Y a t-il des personnes parmi vous ayant publié des recueils ?
Accepteriez-vous de témoigner de votre parcours ?

J'aimerais aussi avoir plus d'informations sur le monde de l'édition dans le genre poétique, qui d'après ce que j'ai compris, est relativement difficile, dans le sens où ce genre se vendrait peu.
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


La poésie est vraiment un genre très peu lu, seuls les classiques sont encore étudiés à l'école comme Baudelaire, Rimbaud, Verlaine... mais le grand public ne lit plus vraiment de poèmes, je pense, à mon humble avis, que c'est un genre un peu archaïque, dépassé, qui ne réponds plus vraiment aux attentes des gens.

Sinon tu peux essayer de te faire publier dans les magazines littéraires, je pense que c'est là que tu auras le plus de visibilité. Personne, sauf tes proches et quelques amateurs de poèmes, n'achètera un recueil de poème à la Fnac.
 
calypsa
   
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calypsa  /  Tapage au bout de la nuit


Merci de ta réponse Titan.
J'ai en effet entendu dire que la poésie était un genre délaissé.
Néanmoins je ne suis pas tout à fait d'accord pour dire que ce genre est archaïque, bien au contraire, même s'il l'est peut-être dans les rayons des librairies. Je pense aussi que certains poètes actuels parviennent à faire descendre la poésie de son piédestal, en ne l'adressant pas uniquement aux personnes lettrées.

Si l'on suit cette théorie, y a t-il un quelconque intérêt à publier de la poésie dans une petite maison d'édition, qui aura d'autant moins de retentissement que dans une grande ayant déjà peine à vendre des recueils ?
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


En Suisse, "Le Cracheur de crayons" de Lucas Moreno est sorti récemment (compte d'éditeur). A creuser peut-être ?
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


calypsa a écrit:
Si l'on suit cette théorie, y a t-il un quelconque intérêt à publier de la poésie dans une petite maison d'édition, qui aura d'autant moins de retentissement que dans une grande ayant déjà peine à vendre des recueils ?

Tout dépend de ce que tu attends de la publication en ME. Une reconnaissance "officielle", institutionnelle ? Une source de revenus ? Une satisfaction personnelle ?
Toi, tu lis de la poésie contemporaine ? Tu achètes des recueils de poètes qui ne sont pas "de grands noms" ?
http://silenceecrit.wordpress.com
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Si l'on suit cette théorie, y a t-il un quelconque intérêt à publier de la poésie dans une petite maison d'édition, qui aura d'autant moins de retentissement que dans une grande ayant déjà peine à vendre des recueils ?

Ce que dit Titan est totalement faux. Il y a un marché pour les recueils, il est petit, et beaucoup moins médiatisé que le marché du roman.

Mais les gens lisent de la poésie; certes moins en termes de quantité.

Il y a de très nombreuses maison de poésie, en France, en Belgique...il faut juste se renseigner. Le Taillis Pré en Belgique fait un travail magnifique, l'Arachnoïde en France aussi, Maelström en Belgique, pour ne citer que quelques exemples. Je pense aux toutes nouvelles Editions Jou, aussi.

Par contre oui, les ventes seront petites, pas d'a-valoir, la publicité sera quasi nulle (on pouvait avoir une demi-page de journal sur un recueil en 1970, aujourd'hui c'est quasi impossible) MAIS tu seras considéré comme un professionnel: tu pourras postuler aux bourses et résidences, te faire un réseau, participer aux salons et marchés de la poésie ect.

Donc ne rien lâcher, surtout!


Et ce que dit Silence est très juste: il faut savoir pourquoi publier et quelle maison viser.
 
calypsa
   
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calypsa  /  Tapage au bout de la nuit


@silence écrit
Tu as raison de poser ces questions-là. Je n'en attends pas une source de revenus, mais une reconnaissance oui, et une satisfaction personnelle.
Et oui, je lis et j'achète de la poésie contemporaine. Principalement dans des maisons assez connues comme le Castor Astral, Lanskine et Bruno Doucey. Mais j'essaye de plus en plus de découvrir aussi les petites maisons, les revues etc.

@fabre
Merci pour les références. Je vais aller jeter un œil à tout ça.
J'ai déjà mené pas mal de recherches et j'ai une longue liste de maisons d'édition qui publient de la poésie.
Mais j'aimerais avoir aussi des témoignages de parcours de personnes ayant publié de la poésie.
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


J'ai "publié" de la poésie, pas en recueil mais en revue. Tu as pensé à jeter un œil de ce côté-là ? Il y a des revues de poésie extrêmement cotées et vivaces (Po&sie, Décharge...)
http://silenceecrit.wordpress.com
 
calypsa
   
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calypsa  /  Tapage au bout de la nuit


Oui j'ai publié aussi quelques poèmes en revues.
Je suis abonnée aux livrets de Décharge.

J'imagine que c'est un bon moyen de débuter que de se faire publier en revues.
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Tu imagines bien. Smile
http://silenceecrit.wordpress.com
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


J'ai fait des études dans le domaine de l'édition donc je connais quand même la situation du secteur de la poésie qui est vraiment très faible. Selon le Rapport Statistique du SNE sur les chiffres de 2018, l'édition a vendu dans la catégorie "théâtre & poésie", seulement 0.5 % de l'édition, et encore la majorité de ces 0,5 % est destiné au théâtre qui est un genre bien plus lu et connu par les gens que la poésie.

Je ne veux pas vous décevoir, mais ce que Fabre dit est faux, vous ne serez pas reconnu comme des professionnels, vous ne pourrez pas postuler aux bourses ou résidences (n'y croyez pas du tout que la poésie ça vous ouvre des chemins), ensuite la poésie a une présence quasi nulle dans les salons.

Ensuite, si vous avez envie de publier de la poésie, faites si ça vous plait, je n'y vois aucun problème. Mais attendez-vous à vous casser les dents, que vous soyez doués ou pas en poésie, les ventes seront quasi nulles. Comme je l'ai déjà dit plus haut, la publication dans les magazines littéraires reste le moyen le plus efficace et le plus visible.
 
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Invité  /  Invité


Citation :
ous ne serez pas reconnu comme des professionnels, vous ne pourrez pas postuler aux bourses ou résidences (n'y croyez pas du tout que la poésie ça vous ouvre des chemins), ensuite la poésie a une présence quasi nulle dans les salons.

Certes il y en a moins, mais je connais plusieurs bourses et résidences dédiées aux auteurs de poésie publiés à compte d'éditeur.

De même, en salon général oui, mais je parlais des salons dédiés à la poésie (Marché de la poésie)

Pour le reste je suis d'accord
 
calypsa
   
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calypsa  /  Tapage au bout de la nuit


@Fabre
Je suis intéressée par les résidences et les bourses dont tu parles - si es d'accord pour les partager Smile
 
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Alors il y en a plusieurs de la SGDL et régionales aussi.

Je n'ai pas de lien précis, c'est de mémoire lors de mon Master. N'hésite pas à regarder à tous les niveaux politiques, la poésie se vend peu mais reste présente, même vivace selon les réseaux et les pays.

Concernant la vision comme pro, c'est surtout de la vision sociale dont je parlais. On peut difficilement se déclarer poète sans publication.

Juridiquement le revenu sera quasi nul, oui. Mais ça permet de gagner en crédibilité, de démarrer un réseau, d'avoir des opportunités, certes plus faibles qu'avec un roman, par exemple. En ce sens là, on se rapproche d'une perception de pro.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


TITAN, je ne vois pas l'intérêt de tes interventions. Tu ne connais visiblement pas grand-chose au secteur éditorial consacré à la poésie. Il y a des dizaines de revues, des dizaines de ME (la poésie est le genre qui se diffracte dans le plus de ME différentes, et où l'édition est le plus expérimentale et créative), plein de prix, de résidences, d'expérimentations in situ (ateliers d'écriture, performances, lectures, festivals)... la poésie est le genre le plus écrit par les Français·es, par exemple. Les chiffres de vente sont faibles, le lectorat modeste : ça n'empêche en rien que, comme aux 19e et 20e siècle (où les ventes étaient déjà faibles et les lectorats pas beaucoup plus abondants) la poésie demeure le genre à la pointe des expérimentations formelles et éditoriales ; que ce soit par le biais de la poésie que l'édition numérique pense ses formes les plus audacieuses. Et quel mépris quand tu qualifies ce genre d'archaïque ! je suis indignée. C'est à peu près comme si j'allais m'étaler sur les topics consacrés à l'édition de fantasy pour expliquer que c'est une édition conformiste, commerciale, et un genre à destination des mauvais·es lecteur·ices (je précise que je ne pense pas un mot de tout ça, mais que je ne connais rien à la fantasy et que je n'irais donc pas apporter mon expertise à celleux qui y connaissent quelque chose).


Dernière édition par Pasiphae le Jeu 30 Avr 2020 - 13:31, édité 1 fois
 

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