Thérapie.

Je fais du sport pour me détendre, j'écris pour me tendre, je fume pour me détendre. La boucle est bouclée, et ce sont les quelques plaisirs que j'ai.

Pour répondre à des questions et oublier.

Personnellement j'écris pour passer le temps, et quand je suis en forme ça m'amuse même beaucoup.

Je n'écris pas pour la postérité mais pour le geste en lui même.


Écrire, alors qu'on m'a souvent dit que je ne pourrait jamais est jouissif.

Et puis je m'amuse parce que j'aime les contraintes, tout mes textes en on et quand il n'en on pas de visible c'est qu'ils sont exutoire et donc absolument sans intérêt majeur (ni à lire, ni véritablement à écrire, un peu comme l'écriture automatique en sommes - ça peu faire un bon sol pour un travail futur par contre).

Une libération : j'écris parce que les histoires veulent sortir de ma tête.

J'écris pour m'évader, quitter un instant mes idées, ma façon d'être... pour découvrir ce que quelqu'un d'autre pourrait-être, ou pourrait faire...
S'évader aussi en s'inventant tout un monde avec des gens proches ou éloignés de moi, des paysages s'inspirant de ce que j'ai connus tout en reprenant quelques aspects totalement inventés. Je prends aussi beaucoup plaisir à décrire ce que peuvent ressentir des personnages dans des situations que je n'ai encore jamais pu vivre...
Ce qui est rigolo c'est que j'ai plusieurs fois lu sur ce forum qu'on voulait retrouver le style d'une personne... pour ma part, je dirais que je n'ai aucun style particulier... Car mes écrits reflètent mes humeurs. Mais aussi je me suis rendue compte que j'entrais en harmonie avec mes personnages et que, par moment, j'arrivais à écrire de leur manière, une manière qui me semblait inaccessible car trop éloignée de ma vision des choses. Et pourtant, on dirait que c'est possible!!!

Après je pense que les écrits sont excellents car ils sont libres, on peut retranscrire ce que l'on souhaite. La seule défaillance possible, c'est l'interprétation qu'en font les lecteurs...

Daxter a écrit:

Après je pense que les écrits sont excellents car ils sont libres, on peut retranscrire ce que l'on souhaite. La seule défaillance possible, c'est l'interprétation qu'en font les lecteurs...

n'est-ce pas une richesse plus qu'une défaillance ? qu'un texte est plein d'interprétation différentes ? Personnellement, entant que lecteur je sais que se que voulais dire l'auteur ne m’intéresse pas (je n'écoute pas d'interview, je ne lit pas sur ce qu'il dit de son livre). Et quand on commente mes textes, je part du principe que j'ai tord ou mal formuler si mon message est compris autrement que je l'avais moi imaginé... les commentaire ouvre un univers qui souvent est étonnant.

Écrire c'est un besoin que j'ai, c'est un bonheur. J'aime créer des histoires, des personnages, ça me rend fière de moi (un petit peu d'existence, c'est utile de voir notre création)

Parce qu'il est trop dommage de laisser des idées qui me plaisent s'envoler !

Parce que c'est un plaisir !

Parce que je m'évade !

Parce que je tripe grâve quand je fais vivre mes personnages !

Parceque malgré une bibliothèque perso (particulièrement importante en SFFF) je n'ai pas lu celle que j'aurai aimé. Dès lors, comme dit le proverbe (on n'est jamais aussi bien servis que par sois-même) j'écris mes histoires.
Elles sont comme j'aime.

De plus, j'ai remarqué qu'un certain nombre de point commun en impliquent d'autres:
- Fan de moto
- Fan de Hard rock
- Fan de Boxe
- Fan de film/série SFFF
- Fan de 'Strange'
- Fan de jeu vidéo (WoW, ...)
- (Fan de belle nana)
- Fan de mes histoires (et ca marche avec mes potes, dès lors (dans l'absolue) je 'devrais' avoir un public assez large)

lulli a écrit:

n'est-ce pas une richesse plus qu'une défaillance ? qu'un texte est plein d'interprétation différentes ? Personnellement, entant que lecteur je sais que se que voulais dire l'auteur ne m’intéresse pas (je n'écoute pas d'interview, je ne lit pas sur ce qu'il dit de son livre). Et quand on commente mes textes, je part du principe que j'ai tord ou mal formuler si mon message est compris autrement que je l'avais moi imaginé... les commentaire ouvre un univers qui souvent est étonnant.

Je suis bien d'accord avec toi, mais quand je parle de défaillance, c'est la défaillance au niveau de la liberté de l'écriture. On ne peut pas être complètement libre si on a peur de comment sera perçu le message...
Sinon je te rejoins toutes les interprétations sont des richesses, car cela montre à quel point chacun est unique et ouvre un oeil différent sur le monde qui l'entoure.

En fait, je vais un peu plus loin que toi dans se cas : on est totalement libre d'écrire. Autant que le lecteur l'est d'interpréter. De ces deux libertés naissent un écrit. Et la peur est dommage dans ce cas...

Je vois ce que tu veux dire, mais pour soutenir mon point de vue je n'ai pas d'exemples de livres, mais plutôt de chanson ou de film. La peur d'être mal interprété est à mon avis une défaillance car par exemple, c'est Mylène Farmer qui avait écrit la chanson "c'est une belle journée" et à la fin de son refrain elle ne voulait pas dire: "je vais me coucher", mais "je vais me tuer", ou un truc du style... Seulement, elle a eu peur que ce soit mal interprété et que des fans tentent de se suicider à cause de cela... Pareil pour les films Scream, le premier a fait un carton, ça marchait du tonnerre, mais de jeunes fous ont souhaité imiter ce qu'ils voyaient ce qui a fini par causer la mort de beaucoup de personnes en l'espace de quelques années. Je suis d'accord, ça n'a pas empêcher de faire 3 autres films derrière mais pour Mylène, elle a été contrainte de modifier les paroles de sa chanson...

En fait, je pense qu'écrire pour soi n'a strictement aucune limite. Mais à partir du moment où l'on écrit pour les autres donc qu'on partage ce que l'on fait, il faut automatiquement se mettre à la portée de ces gens pour que le message passe. Par exemple: Si tu écris un livre pour enfants, tu ne va certainement pas aller chercher des tournures de phrases trop compliquées pour être accessible pour les 6-10 ans... Si au contraire, tu écris un livre réservé aux adultes qui sont aussi des lecteurs avertis, alors ta façon de procéder sera encore différente...

D'ailleurs, si tu regardes bien, (ça ne fait pas longtemps que je suis ici mais j'ai lu pas mal de commentaires qu'ont fait des internautes sur ce site), on peut remarquer que la plupart des critiques négatives mais constructives faites sur des écrits postés sur le forum concernent des "écarts de convention"... Ce que je veux dire par là, c'est que c'est par convention qu'on ne doit pas répéter plusieurs fois le même mot. Or, c'est conventionnellement gênant mais pas forcément désagréable à l'oreille... Seulement, en lecteur averti, nous ne sommes pas habitués à ce genre d"écart". Pourtant, cet écart peut parfaitement être choisi pour mettre en avant quelque chose de dissimulé... Mais pour nous, cet éloignement des conventions reste gênant car l'auteur a partagé son style, qui ne plait qu'à lui, à d'autres personnes qui se raccrochent à ce qu'ils connaissent: "les conventions".

Je suis d'accord, la peur est dommage, mais elle n'est pas forcément inutile... En fait tout est dans l'idée de partage. Si on veut que nos écrits restent parfaitement libres, alors on ne les partages pas. Si au contraire, on veut le faire partager au plus de personne possible, il faut tout d'abord se rapprocher des conventions dans le but de faire passer le message au mieux. D'ailleurs, il ne faut pas se leurrer, si un jour on souhaite publier nos écrits dans une grande maison d'édition, il faudra forcément les "adapter" en conséquences. Personnellement, je trouve ça extrêmement dommage, car nous sommes "jeunes écrivains", pas uniquement parce que nous débutons, mais surtout parce que nous avons encore la capacité de donner un nouveau souffle à l'écriture ou trouver des moyens d'échapper aux conventions....

Un de mes profs a dit: "les grands auteurs ne sont qu'une appellation, car d'autres encore inconnus écrivent extrêmement bien", je rejoins son idée! Mais ce qui est injuste, c'est que l'écrivain inconnu qui ne souhaite vivre que de ça, en sera incapable s'il se permet toutes les libertés. Pour être connu il faut d'abord savoir s'en tenir aux règles et ce n'est qu'une fois la notoriété faite que les murs se dérobent et que l'espace souhaité nous est offert...

Désolée pour ces divagations, je n'ai pas uniquement parlé d'interprétation ici, mais le tout se rejoint plus ou moins... lol!

Je comprend mieux ta pensé... Et effectivement le public visé peu s'apparenter à de l'auto-censure (si on décide d'écrire un livre pour enfant, on censure automatiquement certaines choses bien qu'on puisse parler d'absolument tout)

En revanche on peu aussi faire un choix de liberté : j'écris pour des adultes, ceux qui voudront lire le feront en toute connaissance de cause donc j'écris ce que je veut.

L'écart à une norme est toujours justifiable si ça tiens la route, en revanche quand on fait des répétitions sans que le lecteur puisse y trouver une compréhension, un but, il est vrai que ça peu déplaire...


Après, tu parle d’inconnu voulant vivre de leur écris, et là c'est trop loin de ma façon de voir l'écriture. Si le but c'est de vendre, alors oui, faisons ce qui est vendable. Pour moi, c'est ce privé de bien des plaisirs et s'auto-brimé !

Pour moi, l'auto-censure (qui existe toujours, même si on tente de bousculer cela) est quand même un peu à combattre (la liberté, c'est vraiment le pied à l'écrit ! quand on a des fan, peu être qu'on doit faire gaffe mais là encore... on est pas responsable de la folie des autres)


Je comprend ton point de vu, mais je tente toujours d'aller à l'inverse de celui ci, quitte à déplaire, quitte à plaire. Dans une recherche systématique de mes limites... J'écris par jeu, et surtout par défit.

lulli a écrit:

(...) Après, tu parle d’inconnu voulant vivre de leur écris, et là c'est trop loin de ma façon de voir l'écriture. Si le but c'est de vendre, alors oui, faisons ce qui est vendable. Pour moi, c'est ce privé de bien des plaisirs et s'auto-brimé !
(...)
Je comprend ton point de vu, mais je tente toujours d'aller à l'inverse de celui ci, quitte à déplaire, quitte à plaire. Dans une recherche systématique de mes limites... J'écris par jeu, et surtout par défit.

Moi aussi, les gens n'écrivant que pour le fric ça me sidère... D'ailleurs, je pense que ça doit se voir au niveau de la qualité des œuvres qui sont moindre lorsque l'auteur ne le fait que pour ça...

Et je suis tout à fait d'accord avec toi! Combattons les normes!lol!
Par contre contrairement à la plupart des JE que j'ai pu lire, je n'ai pas de style particulier, c'est étrangement loin de me chagriner. Au contraire, je trouve que ça me singularise des autres. J''écris 5 romans en même temps et tous ont des styles différents, je crois que si je ne disais pas que c'était moi qui l'écrivait, personne ne saurait me reconnaître... Ma griffe est de ne pas en avoir!lool!