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Hoegaarden
   
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Sébastien R a écrit:
Ecrire, c'est produire des épiphanies.

100 % d'accord avec Lévinas.
 
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Quel rapprochement ! On peut dire que vous avez l'esprit vif ! Je ne pensais pas à Levinas, mais il est vrai qu'il emploie ce terme dans d'autres circonstances.
 
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D'ailleurs à ce sujet (Sébastien R, l'épiphanie et Lévinas), je crois me rappeler que vous avez fait des études de philo et que vous êtes tourné vers une certaine philosophie "théologiste" si tant est que etc, si je m'en réfère à Claudel.
Du coup je me demandais quel était votre sentiment sur Nietzsche ? (à considérer les religions du Livre comme un nihilisme (hégélianisme, l'éternel retour) mais voir, dans l'immanence christique, ou, plus justement, dans la figure du Christ, l'immanence du "sur-homme" (ou ses prémisses))
 
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Pour Levinas, je n'aime pas. J'aime les constructeurs, alors forcément...
Je ne suis pas tourné vers une "philosophie théologiste" (je ne sais pa ce que vous voulez dire), et Claudel est un poète, pas un philosophe sinon à ses heures perdues.
Pour Nietzsche, son oeuvre a été un passage obligé, voilà tout. Concernant Hegel et Platon (avec ses accusations d'arrière-monde et d'oubli du corps) par exemple, il en dit ce qui l'arrange et c'est bien normal, afin de produire une pensée qui s'inscrit dans une Histoire.
Pour le Christ de Nietzsche, sa conception est très belle mais incomplète, pour un croyant comme moi et d'autres.
 
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Bon, bah ok.
 
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J'ai dit une bêtise ?^^
 
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Non du tout, c'est juste que, de façon un peu détourné, vous me confirmez que Nietzsche n'a pas les faveurs de l'académisme.
 
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Pardon ? Vous plaisantez j'espère ?
D'une part vous m'attribuez un "je-ne-sais-quel-académisme" dont je serais le représentant et d'autre part, vous ajoutez que Nietzsche n'en a pas les faveurs !
Mais de quoi parlez-vous ?
Nietzsche est étudié à la faculté comme beaucoup d'autres philosophes : qu'est-ce que vous me chantez là ?
C'est que je devrais obligatoirement aimer Nietzsche ?
 
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Soit.
Ma représentation est peut être simpliste, à savoir : formation universitaire = dialectique, Hegel. Et une formation plus individuel serait Nietzschéenne.
Vous ne m'ôterez pas l'idée que si Foucault et Derrida n'étaient pas passés par là, les philosophes de l'agrégation se passeraient bien de Nietzsche.
Représentation simpliste mais qui me convient.
 
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Simpliste ? Le mot est faible !
Vous me parlez d'une formation universitaire que manifestement vous ne connaissez pas puisque vous dites des inepties et présentez des clichés : l'histoire de la philosophie y est enseignée le plus largement possible et les fondements nécessaires y sont étudiés.
De plus, sachez que Nietzsche est présent en france et travaillé depuis le milieu des années 30, grâce aux travaux d'Andler puis de types géniaux comme Walh. Nietzsche a été ensuite récupéré, idéologiquement et politiquement, comme d'autres penseurs. Mais que voulez-vous, la mort laisse un intérêt idéologique contre lequel le mort lui-même ne peut pas grand chose !
Alors pour le couplet Derrida-Foucault, vous repasserez.
 
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Sébastien R a écrit:
Vous me parlez d'une formation universitaire que manifestement vous ne connaissez pas

Moui il me semblait l'avoir dit, du moins c'est l'impression que j'en avais, en tout cas je l'assume sans problème.
Bon je ne voulais pas entrer dans une polémique, cela dit, l'une de vos expressions me permet de dire que vous me donner raison, vous parlez de "philosophie de l'histoire" or, seul le concept de "déconstruction", il me semble, permet à la dialectique d'enseigner celui qui a voulu la détruire.
 
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Si vous assumez vos erreurs, c'est tout à votre honneur.

Moi, vous savez, je veux bien vous conforter dans vos fantasmes, ce n'est guère un problème : je ne vois pas en quoi je vous donne raison puisque ce que vous dites est un peu confus, mais si cela peut vous faire plaisir !
Je n'ai pas parlé de philosophie de l'histoire (relisez correctement) mais d'une philosophie inscrite dans une histoire, ce qui est radicalement différent.
Pour le concept de déconstruction, j'avoue que je ne comprends rien à votre phrase (syntaxiquement parlant elle me parait d'ailleurs contradictoire). Le mot dialectique veut, aujourd'hui, tout et rien dire, et cela est tellement grave que l'on ne peut le définir que particulièrement, c'est-à-dire à l'ombre d'une pensée particulière.

 
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Soit.
J'ai en effet interverti deux mots, je voulais bien parler d'histoire de la philosophie et non de philosophie de l'histoire, j'ai rédigé mon texte trop rapidement.

Et lorsque je parlais de dialectique j'entendais dialectique Hégélienne, et l'Aufhebung qui lui est lié, soit la démarche "normative" de l'enseignement.
Hors, ce mouvement de la dialectique prend fin avec Nietzsche entre autre, mais aussi Nerval-Poe-Rimbaud-Hofmannsthal-Lautréamont-Artaud-Blanchot et voit l'émergence d'une philosophie critique, dont Ricoeur peut être le fondateur mais dont les parangons me semblent être Foucault et Derrida. Et donc, ce que je disais, c'est que seul le concept de la "déconstruction" permet d'inclure Nietzsche dans la mouvance de la dialectique, du moins c'est celui qui le fait le mieux.

Voila. J'ignore si je suis plus clair. En gros, la contradiction que vous pointiez dans mon propos, ce n'est pas moi qui la tient, mais bien l'enseignement normé, académique (en considérant Nietzsche comme un moment de l'histoire de la philosophie au lieu de ce qui devrait être non pas une durée mais une certaine portée. C'est uniquement en m'appuyant sur ce terme "d'histoire de la philosophie" que vous avez employé que je me suis permis de dire (certes sans réellement savoir tout ce que vous entendiez par là) qu'un certain point de vue me donnait raison.)
 
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La dialectique comme démarche "normative" d'un quelconque enseignement me parait une véritable ineptie : mais cela est sans doute vrai au lycée, avec un mauvais professeur qui vous gave d'un pseudo-aufhebung ; de l'artifice.
Vous savez comme moi que différents types de plans sont possibles (analytiques, thématiques et ceux "dits" dialectiques qui sont souvent... des fables)

Vous faites ensuite référence à la fin de la dialectique de type hégélienne avec Nietzsche. J'avoue que je n'y vois rien ! le système hégélien s'arrête avec Hegel. Nietzsche s'y attaquera, c'est bien tout. La démarche dialectique sera employée bien après, par exemple chez Hamelin, Pradines, Lavelle ou Sartre.

Nietzsche, comme d'autres, a une portée qui rassemble à sa suite un certains nombre de philosophes qui pensent à partir de ses productions, et leurs implications.
J'ai dit que Nietzsche s'inscrivait dans l'histoire de la philosophie comme n'importe quel autre penseur, et qu'il ne m'intéressait pas davantage.

Enfin, je ne vois pas ce qu'un Ricoeur, phénoménologue et chrétien vient faire dans votre méli-mélo (?!)


Dernière édition par Sébastien R le Dim 12 Déc 2010 - 19:52, édité 1 fois
 
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Sébastien R a écrit:
La dialectique comme démarche "normative" d'un quelconque enseignement me parait une véritable ineptie : mais cela est sans doute vrai au lycée, avec un mauvais professeur qui vous gave d'un pseudo-aufhebung ; de l'artifice.

Soit, peut être c'est en effet l'impression que j'en ai eue.

Pour le reste j'abandonne, ma représentation, qui a l'avantage de la simplicité en a aussi les défauts et reste sans doute teintée d'un refoulé adolescent (cosmogonique).

Concernant Ricoeur, je n'ai lu que Moi-même comme un autre, livre qui me semblait pouvoir s'inscrire dans la mouvance que j'ai (si peu) tachée de discerner. Je reconnais mon ignorance concernant le reste de son oeuvre.

Et le terme "l'histoire de la philosophie" n'a été qu'un point d'articulation dans mon propos.

Disons que le débat est parti d'une simple hypothèse : que la philosophie ne doit pas être comme une science humaine réservée à ces seuls initiés, ce que la force et la forme de la pensée Nietzschéenne permet, parfois un peu facilement, de croire.

Je m'arrêterais là.
 

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