Voilà une question qui me tarabuste. Quelqu'un aurait-il des notions sur le sujet :

Y a-t-il des règles précises concernant l'utilisation dans un roman du nom d'une marque ? (dans le cas, bien entendu, où le roman est publié...)
Du nom d'un établissement existant ? (un restau, une boîte, un supermarché connu...)

Faut-il demander une autorisation, éviter absolument, ou tout simplement voir avec son éditeur ce qu'il est possible ou non de faire au cas par cas ?

Une idée ?

Merci d'avance.

Je pense que tant que la marque ou l'établissement n'est pas le sujet principal, tu n'as pas besoin d'autorisation. Et même si c'est le cas, je pense que tu as le droit d'écrire sur absolument tout ce que tu veux, tant que tu ne diffames pas et ne portes pas atteinte à la vie privée de quelqu'un.

Je ne connais pas les règles en la matière, mais pour mes écrits satiriques, j'ai légèrement transformé les noms de marques en d'autres peu élogieux. On trouve ainsi Charnel et Biess. Je te conseille d'agir de même, ce qui te délivre de tout souci quant aux autorisations (et cela permet aussi de donenr le sens que l'on veut en fonction du mot choisi ^^ ).
Si ton intrigue tourne autour d'un certain établissement que tu mentionnes ou suggères, n'oublie pas de l'avoir visité avant, tout comme pour les marques dont il faut connaître le genre.

J'ai fait de de même pour mon roman. J'ai inventé des noms de village, de personnages. Comme l'histoire se déroule dans ma région, je ne souhaite pas que quelqu'un se reconnaisse ou reconnaisse un lieu, part la Margeride, le Mont Mouchet et la "bête" du Gévaudan !!

Je pense que tu n'as pas besoin d'autorisation mais, si tu veux l'éditer, demande quand même. ça serait bête que tu te fasses poursuivre pour ça ^^

Merci pour vos réponses.
Moi aussi, j'alterne les noms "modifiés", ceux invités de toutes pièces et ceux qui existent vraiment. Ca crée une certaine incertitude que j'aime bien.

Citer des marques est très courant en littérature, et ne pose aucun problème, sauf peut-être si tu dévalorises la marque en question, et encore, à condition de t'appeler Marc Lévy ou Guillaume Musso.

Citer une marque peut être utile à préciser une situation, mais attention à ne pas en faire trop.
Stephen King est si prolixe dans ses descriptions qu'on connaît jusqu'à la marque de céréales de ses héros. Une manie que je n'aime pas chez cet auteur.