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 [Avis ME] Editions Baudelaire

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Invité  /  Invité


Le_conteur a écrit:
Il m'a l'air bien trop 'favorable à l'auteur' pour ne pas être étudié avec soins
(d'un autre coté, je vois la mal partout Smile )

C'est exactement la même chose pour moi Twisted Evil
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Claire, je pense que tu ne mets pas le doigt sur le nœud du problème. Le souci n’est pas ta notoriété, mais la valeur marchande de ton texte.
L’éditeur n’est pas ton ami, il le deviendra que si ce que tu as du succès (je ne dis pas du talent, ou si tu es innovant). Donc (mis à part, le coup de cœur de l’éditeur, comparable à gagner au loto) tu devras présenter un texte consensuel et accepter que l’éditeur le torture pour qu’il entre dans les bonnes cases et qu’il soit présentable à un public prédéfini (et bien formaté).

(ceci n'est que mon avis et n'engage que moi)
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


Je pense quand-même qu'une fois connus, on peut sortir ce qu'on veut.
http://claire.grand.psy.sco.monsite-orange.fr/
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


arf (et au niveau du père noël, t'en es ou? (je plaisante bien sur, c'est pour te taquiner))

j'avais cru lire, que même Stephen king avait eu du mal avec certain roman (et je pense que coté notoriété, ca va bien pour lui)
 
[Avis ME] Editions Baudelaire - Page 4 3990-50
   
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" L "  /  Journal du posteur


Un auteur connu écrit ce qu'il veut !
"Je m'appelle Amélie Nothomb, je réalise 20 % du chiffre d'affaire d'Albin M, faites pas chier !"
Bon, je cite A. N. mais je ne la connais pas. En revanche, je connais un auteur de chez Albin Michel qui écrit des thrillers. Le jour où son éditeur lui a refusé l'édition de son roman jeunesse (plusieurs tomes), il a dit : "OK, je vais le vendre ailleurs".
Bizarrement, il a déjà sorti trois tomes de cette histoire chez Albin.

Un auteur inconnu écrit AUSSI ce qu'il veut.
Je parle ici d'un auteur que je connais bien : myself !
Je soumets un roman chez un des dix plus grands éditeurs français, il l'a refusé. N'empêche que j'ai écrit ce que je voulais :-) .
Je lui en ai soumis un autre, il l'a accepté sans aucune modif.

Toujours pour parler de moi.
J'écris un roman hyper anti-conventionnel. Je le présente à un autre éditeur de Paris 6ème et ... il l'a accepté, sans modifier une ligne !

L'HARMATTAN... pas très glop ! Tu vas dépenser de l'argent en achetant tes livres !


NB : ces éditeurs ne sont, en effet, pas mes amis.
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


.


Dernière édition par Arcturus le Mar 22 Jan 2013 - 13:46, édité 1 fois
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Pas faux cette vision des choses pblegion
J'me la colle comme argument, un de plus pour affirmer bien fort que l'éditeur n'est pas ton ami (chui blindé désormais)

++
 
Claire
   
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Claire  /  Tapage au bout de la nuit


L'harmattan t'a demandé de payer ? C'est parce que c'est de la littérature. Je n'ai rien payé avec mon livre pratique (guide de la précocité intellectuelle pour enfants).

Aujourd'hui, j'ai envoyé des lettres et des mails à des éditeurs connus (tant qu'à faire, je commence avec les connus). Mon deuxième livre n'est pas fini, il va encore me falloir quelques semaines pour ajouter toutes les petites informations que je peux encore glaner au gré de mes lectures et des sites que je visite... et le corriger, améliorer le style. Mais vu la rapidité des éditeurs à répondre et la taille du manuscrit (plus de 320 pages, ce qui fera plus de 160 pages A4, un gros envoi donc), j'anticipe. Je leur écris pour présenter mon livre, avec description et table des matières et leur demander si un tel livre pourrait les intéresser. A eux de me dire si ça vaut la peine que j'envoie un manuscrit.

C'est un guide de la difficulté scolaire (toujours pas de littérature, je ne sais pas faire), un livre pour les instits et les différentes personnes qui travaillent à l'école. Ça peut peut-être intéresser un éditeur, d'autant que ce concept n'existe pas encore : il y a des livres sur UN trouble (dyslexie par exemple) mais les instits ont des élèves avec des troubles tellement divers qu'ils ne peuvent pas lire un livre pour chaque élève "à besoins particuliers". Il existe aussi des livres qui parlent de plusieurs troubles mais destinés aux psy, médecins et non pas aux instits qui ne sont pas formés à la psychologie. Ce sont des livres de neuropsychologie, sans conseils pratiques pour aider l'élève à l'école. Alors, avant d'envoyer le manuscrit à l'Harmattan, je tente ma chance auprès des grandes maisons d'édition.
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Invité  /  Invité


Moi aussi je voulais y croire avec les éditions Mélibée mais pour 1800 euros c'est de l'arnaque vu que tout le monde sur le forum à le meme point de vue sur l'édition à compte d'auteur.Ils doivent avoir raison.
 
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Invité  /  Invité


Je ne peux qu'apporter une toute petite expérience, la mienne. J'ai commencé par taper très haut avec Gallimard, Flammarion, Albin Michel et Robert Laffont.

Certains grands éditeurs publient des auteurs inconnus, d'autres pas.
Chez Robert Laffont, si tu n'est pas "introduit", no way, tu ne les intéresse pas. Le miracle Marc Levy n'est pas un miracle, il connaissait déjà du monde dans la boutique.

Gallimard publie très peu, vraiment très peu les jeunes auteurs et l'accueil y est très froid.

Chez albin Michel et Flammarion, c'est à priori plus accessible.

Je suis d'accord avec ce qui est écrit plus haut, l'éditeur se fiche de savoir si ton bouquin est génial ou si au contraire c'est un pavé imbuvable. Ce qui l'intéresse, c'est de savoir si ton concept est vendeur.

Un bouquin de Loana se vendra, plus ou moins bien, mais il sera rentable à moyen terme et l'éditeur s'y retrouvera. Il ne demande rien d'autre.

Un conseil : ne donne pas un euro pour être publié. C'est même pire que de ne pas l'être. Ces maisons d'éditions font souvent tache sur ton CV et les éditeurs de plus grande notoriété ne leur accordent aucun crédit.

Le premier livre d'un auteur inconnu est un parcours du combattant, oublie les contes de fées. Dans ce milieu, ils n'existent qu'en théorie. Commence par taper haut et si ca ne marche pas, tape à l'étage juste en dessous et ne t'arrête pas d'écrire. Si tu as du talent, tu finiras par percer et l'un de tes livres finira par etre publié. A partir de là, tu pourras éléver la voix et faire passer ceux qui t'ont été refusés.

Il ne faut jamais s'arrêter d'y croire, c'est toi seul(e) qui est capable de provoquer des miracles et renverser les montagnes, pas l'éditeur. Il faut conserver une foi inébranlable en ce que tu fais et n'avoir peur de personne. Un jour, ca finit par passer.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Cette vision de la notoriété est vrai dans la littérature en générale, mais moins vrai dans certain genre particulier. Moi qui j'écris de l'Héroïque Fantasy ou Dark Fantasy, je ne pense pas que la notoriété 'people' entre en ligne de compte.

Moi ce qui me navre, c'est l'habitude des éditeurs à proposer de simple traduction de navet Anglosaxon, afin que cela leur coute le moins cher possible.

enfin, tout un débat .....

++
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Tout pareil que Miguel Smile (que stefan)

D'abord, viser les maisons d'éditions les plus grosses, en faisant bien sûr une sélection vis à vis de leur ligne éditoriale (et pour les plus grosses, viser spécifiquement la collection qui correspond à ce que l'on écrit).

Ensuite, viser des maisons de moindre notoriété, toujours en ciblant vis à vis de leurs publications.

Et, si ça ne marche pas, soit parfaire son livre, soit passer à autre chose, mais ne pas céder à la tentation de se rabattre vers les maisons d'édition à compte d'auteurs car, franchement, après tout ce qui a pu être précisé comme expériences négatives sur ce forum, il vaut mieux s'auto-éditer... ça revient au même et c'est moins cher (même si ça ne sert qu'à avoir des zolis exemplaires sur les bras, rien d'autre, je parle d'expérience...)

Pour les e-books, là, je ne sais pas trop : pour l'instant, ça n'a pas l'air de décoler des masses...

Persévérer... toujours et encore...

 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Chui assez d'accord avec Faust
quelque fois, le simple fait de laisser passer une année et les équipes en place chez les éditeurs changent et ton texte sera lu par une autre personne avec une autre sensibilité.
Une toute autre approche et c'est la gloire Smile
 
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Invité  /  Invité


Le_conteur a écrit:
Claire, je pense que tu ne mets pas le doigt sur le nœud du problème. Le souci n’est pas ta notoriété, mais la valeur marchande de ton texte.

Deux ans que je suis sous contrat d'édition et je sais que c'est TOUT LE CONTRAIRE.

Mais vraiment.

Plus les libraires entendent ton nom et plus ils commanderont ton livre. 37% sur du Lévy ou du Florian Houdart, le choix est vite fait... On peut même pas leur en vouloir, ils doivent manger aussi (et payer leurs factures Razz). Même s'il y a évidemment des librairies alternatives axées sur la découverte et la nouveauté.

Pareil pour les bibliothèques. Mes livres s'y trouvent car j'ai été vers elles et parce que j'y ai fait quelques soirées où pas mal de personnes s'étaient déplacées. Et tout ça par le bouche-à-oreilles.

Mon éditeur l'a dit en plusieurs fois salon, et il n'y avait qu'à ouvrir les yeux pour le vérifier : dans une optique de diffusion et de rentabilité économique, seule la notoriété compte, laquelle est fonction de la politique de communication mise autour. Dans l'objet-livre lui-même, à la limite, la couverture et le quatrième ont plus d'importance que ce qui est écrit à l'intérieur pour déclencher l'acte d'achat. En salon, les gens passent, prennent le livre en main si la couverture attire l'oeil puis lisent le quatrième et survolent seulement l'intérieur en troisième lieu. (pour facilement 70% des gens)

Vous voyez mon avatar ? C'est la couverture de mon deuxième roman. Il paraît qu'elle pète vraiment (Merci Gilderic, moi j'ai rien foutu). Et vous savez quand plusieurs personnes m'ont dit "Je t'en prends un ?" Après avoir saisi le livre et regardé cette couverture sous tout les angles.

Réveillez-vous, les gens, c'est la société de l'image, de la com, du mercantilisme, même et surtout dans la culture - faut vendre du livre. On a la chance de pas être (trop) censuré dans notre coin mais la sélection se fait à un niveau autre. Si tu sais pas te vendre mais que tu écris comme un Dieu, à moins d'avoir des gens derrière toi, tes publications auront peut-être un succès critique mais pas un succès commercial.








 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


C'est exact. La couverture est comme l'emballage du livre, et aujourd'hui le consommateur est devenu hyper-sensible à l'emballage. C'est le premier contact, la première approche avec le lecteur/acheteur... Tout comme le titre, la 4ème de couverture...

C'est ce que je reprocherai à certaines petites maisons d'édition : on voit, en particulier dans le domaine de la fantasy, des couvertures qui oscillent entre le kitsch involontaire et le surchargé laid... Et là, d'office, même si le texte est bon, le livre part avec un handicap sérieux...

Pourtant, des dessinateurs doués, il y en a, y compris certains qui peinent à se faire connaître (je conseille d'ailleurs l'excellent site CafeSalé - CFSL.NET - où l'on peut voir de biens belles choses)...

 

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